« Nous n’avions que deux choix pour nos membres, explique Ron Fontaine, représentant de la Grande loge de l’AIM et négociateur principal. À la suite du rejet de l’entente de principe, nous aurions pu ne rien faire et laisser la ministre fédérale du Travail imposer une décision arbitrale, un peu comme ce qui s’est produit dans le dossier de Postes Canada. Ou encore nous pouvions tenter de nous entendre sur le plus grand nombre de points possible dans le cadre d’une médiation et soumettre les points encore en litige à l’arbitrage exécutoire. De concert avec l’employeur, nous avons choisi cette deuxième option. »
Les points qui demeurent litigieux sont les salaires, l’augmentation du nombre de jours de congé de maladie, la bonification des cotisations au régime de retraite et la limite du nombre d’employés à temps partiel à 15 % des effectifs à temps plein. Toutes les autres clauses de l’entente de principe sont en vigueur depuis le 1er novembre 2012.
« À la fois l’AIM et l’employeur jugent qu’il s’agit de la meilleure façon de mettre fin à l’impasse et d’éviter toute perturbation pour le public voyageur », explique M. Fontaine. Le conseil du travail fédéral annoncera une date et une heure pour l’audience une fois qu’un arbitre aura été nommé.
L’AIM est le plus important syndicat représentant des agents de contrôle de la sécurité au Canada, soit 1800 aux aéroports Pearson et Billy Bishop à Toronto et plus de 1200 dans 11 aéroports en Colombie-Britannique.
Renseignements :
Ron Fontaine, représentant de la Grande loge de l’AIM
604 273-5017 ou 604 340-2083
Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM
416 386-1601, poste 6331 ou 416 735-9765