Les lois sont en place, et toutes les publications vantent la liberté et l’égalité dont bénéficient les Canadiens. Toutefois, cela ne fait pas très longtemps que la discrimination fondée sur la race est illégale.
Le 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et marque la date anniversaire du massacre de Sharpeville en 1960. En effet, le 21 mars 1960, en Afrique du Sud, des manifestants qui s’opposaient pacifiquement à l’apartheid ont été assassinés. En 1966, les Nations Unies ont désigné le 21 mars Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et déclaré qu’elle devait être observée pour faire valoir la nécessité de mettre fin au racisme à l’échelle mondiale.
Nous devons réitérer notre engagement à faire la lutte à la discrimination raciale dans l’espoir sincère de créer une société juste où la dignité de chaque être humain est protégée par un traitement juste et équitable.
Les Afro-Américains ont été esclaves sur les plantations, les Chinois ont été esclaves sur les chemins de fer, les Sud-Américains ont été esclaves dans les champs… La liste se poursuit et continue jusqu’à ce jour.
Le racisme survient lorsque nous tolérons que nos lois traitent des populations entières différemment des masses.
Nous ne pouvons pas forcer les gens à s’aimer.
• Cependant, dans le lieu de travail, nous pouvons veiller à ce qu’aucune personne ne soit traitée différemment en raison de sa race ou son origine ethnique.
• Nous pouvons encourager les travailleurs qui sont victimes de harcèlement racial à dénoncer le traitement injuste qu’on leur réserve avec l’appui de leur syndicat.
• Nous pouvons affirmer clairement que notre employeur et l’AIMTA travailleront ensemble pour s’assurer que notre lieu de travail est exempt de sexisme, de discrimination, de racisme et de sectarisme.
• Nous travaillerons activement à faire la promotion de la tolérance et du respect mutuel dans notre lieu de travail et au sein de notre syndicat.
Vous pensez peut-être que vous mettrez votre emploi en péril si vous prenez la parole ou agissez. Si cela arrive, consultez une personne en autorité. Les employeurs et les syndicats ont l’obligation de prévenir le harcèlement racial dans les lieux de travail.
En règle générale, le silence ou l’inaction ne fera rien pour éliminer le harcèlement racial et un tel comportement peut parfois même dégénérer en violence. Si vous sentez un inconfort ou percevez une menace, parlez-en à votre représentant syndical ou à une personne en qui vous avez confiance pour vous aider à mettre fin à la situation problématique.
Cette année, le 21 mars, prenez l’engagement de METTRE FIN AU RACISME