Les emplois de membres de l’IAM et l’écosystème aéronautique québécois sont préservés malgré le retrait de Bombardier de la fabrication d’avions commerciaux

Les emplois de membres de l’IAM et l’écosystème aéronautique québécois sont préservés malgré le retrait de Bombardier de la fabrication d’avions commerciaux

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Montréal, le 13 février 2020 – Bombardier a vendu sa participation de 33,58 % dans la Société en commandite A220 à Airbus et à Investissement Québec. La transaction permet à STELIA, une filiale d’Airbus, de reprendre une partie des activités de l’usine de Bombardier à Saint-Laurent. Et plus de 3 300 emplois aéronautiques au Québec demeurent dans la province.

« Le retrait total de Bombardier de l’aviation commerciale marque la fin d’une époque, a déclaré David Chartrand, coordinateur de l’IAM au Québec. Cela étant dit, nous connaissons maintenant les intentions d’Airbus, qui souhaite accroître sa présence au Québec. C’est donc le meilleur scénario dans les circonstances. Nous conservons des emplois et le secteur aérospatial québécois reste en bonne santé. »

La vente fait en sorte qu’Airbus soit désormais propriétaire à hauteur de 75 % et Investissement Québec, de 25 %. Investissement Québec a été créé par le gouvernement du Québec en 1998 dans le but de promouvoir l’investissement au Québec.

STELIA prendra la relève et fabriquera le cockpit, le fuselage arrière ainsi que d’autres composants de l’A220. La filiale fabriquera également des composants pour les modèles A320 et A330 d’Airbus. Tout ce travail était réalisé par Bombardier depuis plusieurs années.

« Même si cette histoire se termine sur une note positive après des mois d’incertitude et de rumeurs de toutes sortes, les priorités de notre syndicat ne changent pas. Nous continuerons de veiller aux intérêts de nos membres et nous continuerons d’être là pour eux », a déclaré Yvon Paiement, président de la section locale 712 de l’AIM.

L’entente entre Bombardier et STELIA prévoit que les activités faisant l’objet de la transaction continueront d’être exercées à l’usine de Saint-Laurent pendant une période de 36 mois. Un total de 360 travailleurs, dont 260 membres du syndicat, changeront d’employeur.

« Les représentants de l’AIM au Québec ont travaillé dur pour s’assurer que nos membres étaient protégés dans ce secteur crucial. C’est ce que nous avons fait. Ils vont continuer de travailler dur et je sais que nos membres comptent sur nous pour préserver les emplois et pour continuer de développer le secteur où ils prospèrent depuis si longtemps, a affirmé Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM. Nous avons un intérêt dans le secteur et nous sommes déterminés à poursuivre son succès. »

L’AIM est le plus grand syndicat de l’aérospatiale en Amérique du Nord, représentant plus de 184 000 membres et administrant plus de 1 000 conventions collectives. Dans le secteur, le syndicat représente des travailleurs à l’emploi notamment de Bombardier, d’Airbus, de Rolls-Royce, d’Héroux-Devtek, de Safran Landing Systems, de L3-Harris, d’AJ-Walter, d’Air Canada et d’Air Transat.

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Pour plus d’information :
Guillaume Valois, 514-966-0915, g.valois@aimta712.org
Frank Saptel, fsaptel@iamaw.org