Las Vegas, NV – Depuis 2006, en tant coordonnateur des lignes aériennes de l’Association internationale des machinistes (AIM), Carlos DaCosta a présenté de nombreux rapports à l’occasion de Conférences sur les transports de l’AIM à l’échelle de l’Amérique du Nord. Le mercredi 10 avril, il a présenté son dernier rapport, annonçant sa retraite cet été. Il est membre de l’AIM depuis 45 ans, premièrement en tant que mécanicien d’aéronef à l’emploi d’Air Canada, en tant que président général du district 140 des transports de l’AIM par la suite et, depuis les 13 dernières années, en tant que coordonnateur des lignes aériennes canadiennes.
Dans son discours prononcé devant plus de 800 délégués et déléguées de l’AIM, M. DaCosta a parlé de la croissance de l’aviation dans le monde entier et des changements qui s’en viennent et qui auront éventuellement des répercussions sur nos membres. « Nos agents et agentes du contrôle de la sécurité des aéroports sont confrontés à des défis au travail en raison de l’évolution technologique », a-t-il prévenu les délégués. « Dans les aires de trafic des aéroports, vous verrez des tracteurs sans conducteur se promener pour remorquer des chariots à bagages et pour faire reculer les avions et à l’intérieur des hangars, les inspections extérieures des aéronefs seront effectuées au moyen de drones et les inspections des moteurs seront effectuées par des microbots. Ce qui prenait plusieurs heures-personnes à faire prendra considérablement moins de temps et nous devons être prêts à faire face à cette réalité. »
Une des questions-clés à l’avenir pour le secteur du transport aérien est la façon dont nous accueillerons cette évolution technologique. « La plupart de nos conventions collectives comportent des articles concernant la protection des emplois en raison de l’évolution technologique, mais dans la plupart des cas, ils ont été rédigés vers la fin des années 1960 et dans les années 1970 et sont malheureusement dépassés », explique-t-il. « Les changements arrivent vite et ils représenteront un défi de taille pour nos négociateurs. Il y a une pénurie de main-d’œuvre compétente à l’heure actuelle et, avec cette nouvelle technologie, les nouveaux emplois évolueront. Au Canada, les employeurs et les gouvernements devront donc investir dans la nouvelle technologie et la formation si nous espérons maintenir la même cadence que le reste du monde. »
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