L’OIT parvient à un accord sur la question du salaire minimum vital
L’Organisation internationale du Travail, une agence des Nations Unies dont le mandat est de promouvoir le travail décent dans le monde en établissant des normes internationales du travail, est parvenue à un accord sur la question du salaire minimum vital. #IAMAW
Les experts ont convenu que les salaires décents sont essentiels au développement économique et social et à la promotion de justice sociale. Les salaires minimum vital joue également un rôle dans la réduction de la pauvreté et des inégalités, qui deviennent des problèmes sociaux de notre époque. Selon certains, l’écart entre les Canadiens les plus riches et les plus pauvres augmente à une vitesse record. Des recherches menées par Statistique Canada montrent que les 20 % de salariés les plus fortunés au Canada détenaient 68 % de la valeur nette du pays au premier trimestre, comparativement aux 40 % de personnes les moins fortunées qui en détenaient 2,7 %. (LIEN)
L’OIT a souligné que les salaires minimum vital devraient être fixés par, « […] le renforcement du dialogue social et de la négociation collective et l’autonomisation des institutions de fixation des salaires. Le document rappelle également que « les besoins des travailleurs et de leur famille et les facteurs économiques sont les deux piliers des processus d’établissement des salaires ». Cela signifie que les décideurs doivent élaborer des politiques qui tiennent compte des difficultés et des réalités quotidiennes des travailleurs, ainsi que des facteurs économiques. Malgré les appels lancés aux gouvernements pour répondre aux besoins des travailleurs, de nombreux travailleurs continuent de lutter pour répondre à leurs besoins. Les salaires sont très bas par rapport au coût de la vie, et de nombreuses familles n’ont pas les moyens de se payer une nourriture saine, un logement décent, des soins médicaux ou une école pour leurs enfants.
Au Canada seulement, l’utilisation des banques alimentaires a augmenté à des niveaux sans précédent, à 78 % depuis mars 2019. L’insécurité alimentaire, définie par le fait de ne pas avoir accès à une nourriture suffisante, ou à une nourriture de qualité adéquate, est maintenant alimentée par l’inflation et le coût élevé de la vie. Ce qui a également changé chez les utilisateurs des banques alimentaires, c’est que 20 % ont des emplois, mais ne gagnent pas assez pour joindre les deux bouts.
Quels sont les salaires minimum vital ?
Un salaire minimum vital couvre les dépenses de base et permet à un travailleur de participer pleinement à sa communauté. Les salaires minimum vital permettent aux travailleurs de vivre décemment, de participer à la vie de leur collectivité et de répondre à leurs besoins sans dépendre de l’aide gouvernementale. Salaire minimum vital au Canada suit les changements économiques régionaux et ajuste les salaires de subsistance régionaux; pour de plus amples renseignements, vous pouvez visiter ce site Web https://www.livingwage.ca/
Le salaire minimum, en revanche, empêche les employeurs de payer des travailleurs inférieurs au minimum. Ils sont souvent fixés par la loi, ce qui rend illégal de payer les travailleurs en dessous du minimum.
Comme il est presque impossible pour la majorité des Canadiens de joindre les deux bouts avec un salaire minimum, la promotion du salaire minimum vital à l’échelle internationale est révolutionnaire. Le soutien de l’OIT constitue un autre outil politique que les gouvernements peuvent utiliser pour combler l’écart de richesse alarmant.