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Toronto, ON – « L’Accord de libre-échange nord-américain est une farce, et l’annonce par Electrolux hier de sa décision de déménager ses activités manufacturières du Québec au Tennessee est en une preuve », affirme avec dégoût Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIMTA.
« Hier, sans le moindre avertissement, Electrolux a annoncé à ses travailleurs de L’Assomption, au Québec, qu’elle fermerait ses installations et se réinstallerait à Memphis, au Tennessee, où elle créera 1300 nouveaux emplois payés moins cher. »
Pour attirer Electrolux, la Ville de Memphis lui a offert 20 millions $ pour améliorer l’infrastructure, les instances du comté ont offert 20 millions $ supplémentaires pour permettre d’autres améliorations à l’infrastructure, l’État du Tennessee a offert 92 millions $, tandis que la municipalité et le comté ont cédé 800 acres de terrain pour la construction d’une nouvelle usine de 700 000 pieds carrés qui ouvrira ses portes en juin 2012. Ce qui a scellé l’entente a été un montant de 400 à 500 millions $ en dépenses d’investissement de la part de futurs fournisseurs potentiels. « Expliquez-moi en quoi l’ALENA crée un terrain de jeu juste et équitable », ajoute M. Ritchie.
« L’entreprise n’a jamais consulté les gouvernements fédéral, provincial ou municipal, renchérit David Chartrand, agent d’affaires directeur du district 11 de l’AIMTA. Lorsque j’ai interrogé un représentant de la société à ce sujet, il m’a répondu qu’Electrolux n’en avait pas vu l’utilité. »
« Cela fait des années que nous tentons de convaincre cette entreprise de s’asseoir avec les représentants du gouvernement pour négocier des réductions de taxes, de contracter des prêts pour moderniser l’usine ou de rencontrer le syndicat pour discuter des salaires, mais elle n’a tout simplement jamais été intéressée à le faire.
Lorsque j’ai demandé à l’entreprise s’il y avait une autre gamme de produits que nous pourrions fabriquer à L’Assomption pour garder l’usine ouverte et conserver 1200 emplois, je me suis fait répondre non. »
Toronto, ON – « L’Accord de libre-échange nord-américain est une farce, et l’annonce par Electrolux hier de sa décision de déménager ses activités manufacturières du Québec au Tennessee est en une preuve », affirme avec dégoût Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIMTA.
« Hier, sans le moindre avertissement, Electrolux a annoncé à ses travailleurs de L’Assomption, au Québec, qu’elle fermerait ses installations et se réinstallerait à Memphis, au Tennessee, où elle créera 1300 nouveaux emplois payés moins cher. »
Pour attirer Electrolux, la Ville de Memphis lui a offert 20 millions $ pour améliorer l’infrastructure, les instances du comté ont offert 20 millions $ supplémentaires pour permettre d’autres améliorations à l’infrastructure, l’État du Tennessee a offert 92 millions $, tandis que la municipalité et le comté ont cédé 800 acres de terrain pour la construction d’une nouvelle usine de 700 000 pieds carrés qui ouvrira ses portes en juin 2012. Ce qui a scellé l’entente a été un montant de 400 à 500 millions $ en dépenses d’investissement de la part de futurs fournisseurs potentiels. « Expliquez-moi en quoi l’ALENA crée un terrain de jeu juste et équitable », ajoute M. Ritchie.
« L’entreprise n’a jamais consulté les gouvernements fédéral, provincial ou municipal, renchérit David Chartrand, agent d’affaires directeur du district 11 de l’AIMTA. Lorsque j’ai interrogé un représentant de la société à ce sujet, il m’a répondu qu’Electrolux n’en avait pas vu l’utilité. »
« Cela fait des années que nous tentons de convaincre cette entreprise de s’asseoir avec les représentants du gouvernement pour négocier des réductions de taxes, de contracter des prêts pour moderniser l’usine ou de rencontrer le syndicat pour discuter des salaires, mais elle n’a tout simplement jamais été intéressée à le faire.
Lorsque j’ai demandé à l’entreprise s’il y avait une autre gamme de produits que nous pourrions fabriquer à L’Assomption pour garder l’usine ouverte et conserver 1200 emplois, je me suis fait répondre non. »