Les milieux syndicaux ont néanmoins des doutes
qui persistent
Andrea Horwath survit à un vote de confiance et demeure à la tête du NPD Ontario. Devant les délégués réunis en congrès à Toronto, elle s’est engagée à mieux communiquer avec les syndicats et à retourner aux valeurs socialistes du parti.
Délégués de l’AIM dépêchés au congrès du NPD Ontario. Première rangée, de gauche à droite : Plutarco (Chico) Pacheco, membre du comité d’action politique des retraités; Christina De Oliveria, SL 1295 de l’AIM; et Robert Davis, SL 103 de l’AIM. Deuxième rangée, de gauche à droite : Kim Valliere, agente d’affaires pour le district 78 de l’AIM; Gord Falconer,représentant de la Grande loge de l’AIM; Scott Jackson, représentant de la Grande loge de l’AIM; Gary Hynes, représentant de la Grande loge de l’AIM; Mona Burke, secrétaire-trésorière du district 78 de l’AIM; Derek Ferguson, agent d’affaires directeur du district 78 de l’AIM; Louis Erlichman, directeur de la recherche de l’AIM; Brian Wilson, membre du comité d’action politique de la SL 2323 de l’AIM.
Toronto, ON – Andrea Horwath demeure à la tête du NPD Ontario après avoir survécu à un vote de confiance tenu dans le cadre d’un congrès le week-end dernier. Au total, 76,9 % des délégués ont appuyé son leadership.
« Je suis touchée par votre vote de confiance et votre appui », a affirmé Mme Horwath, qui dirige le parti depuis 2009. Ce pourcentage d’appuis est légèrement plus élevé que celui qu’elle avait obtenu il y a deux ans.
Plutôt que revenir sur le passé, les délégués au congrès ont choisi de se concentrer sur l’avenir. Ce choix s’est reflété dans l’écrasante majorité d’appuis maintenant que le parti axe ses efforts sur l’obtention d’une victoire aux prochaines élections qui se tiendront en 2018.
Ça prend une bonne dose de sagesse d’apprendre de ses erreurs passées. Dans son allocution aux délégués, Mme Horwath s’est engagée à reprendre en main les dossiers qui sont chers au parti. Elle a également promis de mieux communiquer avec les syndicats et de retourner aux valeurs socialistes du parti.
« Nous avons bien du travail à abattre au cours des quatre prochaines années, mais je crois fermement que nous puissions remporter les prochaines élections. »
« Les milieux syndicaux se sont exprimés haut et fort. Nous voulons retourner aux valeurs fondamentales du parti. Autrement dit, nous voulons être le parti des travailleurs, pas un parti à la solde des grandes entreprises, a déclaré Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM.
« La balle est maintenant dans son camp. »