Vendredi 5 février
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OTTAWA — La motion du NPD sur l’équité salariale qui a été adoptée aujourd’huiaidera à relancer la lutte contre la pauvreté au Canada et à mettre fin à la discrimination à l’égard des femmes.
«Les néo-démocrates militent ardemment depuis des années pour l’équité salariale. Grâce à l’adoption de notre motion aujourd’hui, le vrai travail peut commencer. Nous pouvons prendre des mesures pour concrétiser l’égalité hommes-femmes, a affirmé la porte-parole du NPD en matière de condition féminine, Sheila Malcolmson (Nanaimo—Ladysmith), qui a déposé cette motion. L’absence d’équité salariale est une forme de discrimination à l’égard des femmes. Il n’y a aucune raison pour que les femmes gagnent toujours moins d’argent que les hommes au Canada.»
Cette motion, qui a été déposée à l’occasion de la première journée d’opposition du NPD, visait à reconnaître l’équité salariale comme un droit et à demander au gouvernement fédéral d’agir immédiatement. Puisqu’elle a été adoptée, un comité spécial sera désigné dont le mandat sera de tenir des consultations et de proposer un plan d’action pour atteindre l’équité salariale.
«C’est un grand moment de fierté pour le NPD. Je suis heureuse d’avoir pu voter avec d’autres collègues de la Chambre des communes pour une motion qui vise à instaurer l’équité salariale, a ajouté la porte-parole adjointe du NPD en matière de travail, Karine Trudel (Jonquière). Il est grand temps que le gouvernement fédéral agisse pour combler l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Il s’agit d’une victoire pour toutes les femmes, incluant les femmes autochtones, les femmes qui vivent avec un handicap, les femmes de couleur et les femmes transgenres. Je suis convaincue qu’ensemble, nous pouvons instaurer l’équité salariale au Canada.»
Les femmes qui travaillent à temps plein, à l’année, ne gagnent que 77 % de ce que gagnent leurs homologues masculins, et ce fossé semble toujours se creuser. Selon l’OCDE, le Canada se classe 30e sur 34 pays à cet égard.
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