Mois international des femmes

Mois international des femmes

Nous avons parcouru beaucoup de chemin, mais nous n’y sommes pas encore!

Toronto, ON – Demandez à n’importe quelle consœur canadienne de l’Association internationale des machinistes (AIM) ce qu’elle voudrait que son syndicat obtienne pour toutes les femmes au Canada et elle vous donnera une réponse très détaillée. Demandez-lui ce qu’elle pense de la sécurité d’emploi et de la protection des emplois au moyen de l’élimination de la sous-traitance? Ou de la garantie que chaque personne ait droit à l’emploi qui lui procure dignité et respect au sein de sa collectivité et de son milieu de travail. Le respect en milieu de travail n’est pas un noble but parmi d’autres, cela devrait être un droit acquis, nous ne devrions nous attendre à rien de moins. Cependant, cette tâche s’est avérée ardue pour les femmes, non seulement dans leur milieu de travail, mais au sein de leur propre syndicat également. La représentante de la Grande loge de l’AIM en ce qui a trait à la Condition féminine, Heather Kelley, n’oubliera jamais la première qu’on lui a refusé une promotion rien que parce qu’elle était une femme. Elle a déposé un grief auprès de sa section locale de l’AIM à Fort Erie et il a été accueilli, par son employeur et son syndicat, avec une vive résistance et les attitudes traditionnelles du jour. Elle a remporté ce grief et n’a jamais cessé de lutter pour faire valoir les droits des femmes depuis.

Mme Kelley est une porte-parole infatigable appelée à défendre la cause des femmes qui insiste pour qu’elles soient reconnues comme étant égales et pour qu’elles soient impérativement traitées avec respect et de façon équitable, une condition qui doit être garantie au moyen de mesures adéquates et applicables, selon elle. Son syndicat a commencé à voir clair en 1996 lorsque l’AIM a formé son Service de la condition féminine et, peu après, des femmes ont commencé à être élues pour la première fois au sein du Conseil exécutif de l’AIM. De plus en plus, les questions relatives à la condition féminine se fraient un chemin jusqu’à la table de négociation… nous avons parcouru beaucoup de chemin, mais nous ne sommes pas encore là où nous voulons être!

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