Toronto, ON – Dire que la nouvelle initiative de recrutement de l’Association internationale des machinistes (AIM) a été une réussite serait peu dire, avec l’ajout de 3 253 nouveaux membres au sein des rangs canadiens depuis le 1er janvier 2018.
Pour poursuivre sur notre élan, nous avons fortement mis l’accent sur la formation de comités de recrutement au sein des districts et sections locales pour aider les recruteurs à assurer la croissance du syndicat. Les 10 et 11 mai, le recruteur de la Grande loge de l’AIM Scott Jackson, l’agent directeur et recruteur du district 78 de l’AIM Roy Bhansingh et le recruteur du district 140 des transports de l’AIM Sam Jabbar ont facilité la formation des membres des comités de recrutement local pour les districts 78 et 140.
« Dans le cadre de l’initiative de recrutement de la Grande loge, nous avons sensibilisé les comités au fait que ce ne sont pas tous les secteurs ou groupes qui sont compatibles avec la mission de recrutement de l’AIM ou de ses districts », explique M. Jackson. « Nous faisons appel au principe des FFPM, ce qui veut dire que pour tout groupe ciblé, nous étudions ses forces, faiblesses, possibilités et menaces. Dans certains cas, les possibilités peuvent être là, mais les menaces possibles susceptibles de compromettre la réussite peuvent l’emporter sur les forces et ainsi de suite. »
« Nous avons décrit le recours aux membres actuels pour trouver et développer de nouveaux groupes cibles », indique M. Bhansingh. « Un recruteur est limité dans ce qu’il peut faire par lui-même. Le recrutement ressemble beaucoup à un projet d’équipe. Nous avons expliqué la différence entre une piste et un groupe cible et comment trouver les deux. Nous avons également tenu des jeux de rôles sur la façon de parler à une piste froide à l’idée de se joindre à un syndicat. »
Un bref aperçu des lois et codes fédéraux et provinciaux qui s’appliquent à la syndicalisation d’un groupe adéquat et une présentation PowerPoint sur ceux-ci ont été donnés. Un représentant du Conseil canadien des relations industrielles, Warren Nelson, s’est adressé au groupe pour lui parler de diverses questions, y compris lorsque vous approchez un travailleur pour lui faire signer une carte syndicale, de même que ce qu’un employeur recherche lorsqu’il conteste une campagne de recrutement syndical. Il a également parlé de l’importance de percevoir 5 $ au moment de la signature de cartes syndicales. « L’omission de percevoir 5 $ d’un membre potentiel lorsqu’il signe une carte syndicale durant une campagne de syndicalisation et de documenter la réception de cet argent peut vous coûter la compagne dans l’ensemble si elle est contestée », explique M. Jabbar. « Je n’insisterai jamais assez sur la nécessité d’être minutieux à cet égard. Il faut qu’il y ait une trace écrite et elle doit être exacte. Le temps et l’effort que nous consacrons à une campagne peuvent être gaspillés parce que nous avons négligé cette simple étape. »
Cela a fait beaucoup d’information à assimiler en une période de deux jours, mais il y a dorénavant des plans en cours pour organiser un sommet annuel des recruteurs.
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