« 2015 sera la dernière élection fédérale menée avec le système majoritaire uninominal » (traduction). Cette déclaration a été faite lors de la dernière campagne électorale fédérale par le candidat Justin Trudeau. Cela a incité beaucoup de gens à voter pour le Parti libéral du Canada parce qu’ils voulaient du changement. Cette promesse fondamentale a été réitérée après la formation du gouvernement libéral.
Un comité spécial de la Chambre des communes, le Comité spécial sur la réforme électorale – au sein duquel tous les partis politiques étaient représentés – a été mis en place l’automne dernier. Le mandat de ce comité consistait à étudier le système électoral canadien actuel et à formuler des recommandations pour le réformer. Les membres du comité ont tenu de nombreuses consultations publiques partout au Canada. De nombreux experts et organisations ont témoigné pour expliquer les avantages et les inconvénients de différents systèmes électoraux, comme celui de la représentation proportionnelle.
L’AIM et le CTC sont favorables à la représentation proportionnelle parce que, dans ce système, chaque vote compte.
Malheureusement, malgré tous ces efforts, Justin Trudeau et les libéraux ont rompu leur promesse de réforme électorale au début du mois de février. Ils ont fait cela en laissant une ministre junior récemment nommée en faire l’annonce officielle, au lieu de demander au Premier ministre d’assumer la pleine responsabilité de son titre en s’adressant aux Canadiens lui-même.
Depuis lors, une pétition en ligne de la Chambre des communes a été lancée par le député néo-démocrate Nathan Cullen pour exhorter le gouvernement libéral à reconsidérer cette décision désastreuse. L’AIM encourage ses membres à la signer.
Notre démocratie est en danger et nous devons tenir ce gouvernement libéral responsable de ses actes chaque fois qu’il rompt une promesse de campagne. Les Machinistes militants le feront à chaque occasion.
Cet article est le premier d’une série d’articles sur les promesses libérales brisées.