Vancouver(Colombie-Britannique) – « La négociation se trouve dans une impasse »,a expliqué la présidente générale du district des transports 140 de l’AIM, Tania Canniff. « La société, Solutions de sécurité G4S (Canada) Ltée, refuse de nous rencontrer tant que nous n’aurons pas abandonné nos revendications financières, à l’exception des augmentations de salaire qu’elle nous propose. Nous ne pouvonspas faire cela ».
La section locale16 de l’AIM représente 1350 agents de contrôle préembarquement d’onze unitésde négociation en Colombie-Britannique. Les pourparlers ont débuté le 27février 2018 pour un total de 44 jours de négociation directe, de conciliation etde médiation. Celle-ci s’est terminée le 21 octobre.
Le Comité denégociation de la section locale 16 s’est réuni à l’interne et, le 12 décembre,il a avisé la société que nous étions prêts à résumer les pourparlers les 17 et18 décembre et en janvier. « Nous essayons de reprendre les discussions avecla société. Mais, celle-ci ne nous rencontrera que si le syndicat supprime et/ouretire tous ses éléments monétaires, à l’exception des augmentations de salairequ’elle nous propose », a déclaré Mme Canniff. « Comment peut-on qualifier cela de négociation debonne foi? »
La section locale16 a organisé un vote de grève les 4 et 7 décembre 2018 en commençant par l’unité de négociation de Vancouver. C’est à 99 % que nous avons obtenu un mandat de grève. Le vote donne au Comité de négociation le mandat très clair depoursuivre les pourparlers. L’AIM invite la société à écouter ses vaillants employés et à revenir à la table de négociation pour intervenir un accord équitable.
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