Le mardi 28 avril est la journée la plus solennelle du mouvement syndical. La Journée nationale de deuil commémore les travailleurs tués ou blessés au travail.
Le Congrès du travail du Canada a déclaré cette Journée pour la première fois en 1984. Aujourd’hui, plus de 100 pays la célèbrent.
En cette Journée nationale de deuil, nous rendons hommage aux nombreux travailleurs canadiens qui ont perdu la vie ou qui ont été blessés au travail. Chaque année, des centaines de milliers d’autres sont victimes de blessures ou de maladies en raison de leurs conditions de travail. Ils ne doivent pas être oubliés.
Si nous honorons ces vies perdues et celles qui ont changé à jamais, nous sommes également aux côtés de tous les travailleurs essentiels en première ligne de la crise actuelle, à savoir les travailleurs des services de contrôle des aéroports, du transport aérien, des soins de santé, des maisons de retraite, des foyers de soins de longue durée, de l’industrie manufacturière, des hôtels, des épiceries, de la transformation des aliments, des transports et de tant d’autres qui, de manière désintéressée, continuent de se présenter au travail chaque jour pour nous soutenir, nous et les communautés dans lesquelles nous vivons.
Cette pandémie a montré que les employeurs ne peuvent pas être laissés à eux-mêmes. Les directives nationales visant à protéger les infirmières, les médecins et les autres membres du personnel hospitalier contre l’exposition à la COVID-19 sont moins strictes que celles d’autres juridictions. Les travailleurs ont été exposés à des conditions dangereuses, à une pénurie d’équipement de protection individuelle (ÉPI) avec peu ou pas de protocoles de santé et de sécurité de la part de l’employeur.
Les employeurs et les gouvernements doivent faire beaucoup plus.
L’AIMTA poursuivra sa lutte pour s’assurer que chaque travailleur bénéficie de la protection appropriée nécessaire pour faire son travail.
En raison des restrictions imposées par la Covid-19, plusieurs des événements de la Journée de deuil 2020 à travers le pays seront virtuels.
Pour en savoir plus, veuillez consulter la page Web de votre Conseil du travail local.
Derek Ferguson