20 juillet 2020
Pour diffusion immédiate
Toronto (Ontario) – Les 35 membres de la section locale 907 de l’AIM font face à des réductions importantes de la part de leur employeur, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), dans le financement du congé parental des nouveaux parents. Ils sont en négociation depuis janvier.
En juin, les deux parties se sont mises en conciliation. Immédiatement après cette réunion, l’employeur a déposé un rapport de non-conseil, qui commence habituellement un compte à rebours de 17 jours jusqu’à une date limite de lock-out ou de grève.
Les parties se sont engagées dans la médiation en juillet. En dépit des efforts déployés par le Syndicat pour aborder cette question de manière constructive, ainsi que d’autres préoccupations telles que l’assurance de soins de santé psychologiques adéquats pour les membres et leur famille, l’Employeur n’a pas encore changé de cap en ce qui concerne les concessions qu’ils ont demandées liées au soutien financier actuellement dans la Convention collective pour les membres qui tentent d’élever une famille.
Le comité de négociation du syndicat a poursuivi ses efforts pour trouver une solution équitable à cette question, mais l’employeur a clairement indiqué qu’il n’était pas intéressé à trouver une solution à moins d’obtenir la liste complète des demandes concessionnelles.
L’Employeur a refusé toutes les offres faites par le Syndicat en congé parental, même celle qui ne leur causait aucune difficulté financière. Cela envoie un message clair que l’IPFPC est un employeur qui n’accorde pas d’importance aux familles.
L’AIM est choquée par cette position ! Le fait d’insister sur une réduction de près de 50 % du supplément reçu par un nouveau parent pour aider à élever un nouveau bébé et à soutenir son partenaire ne semble pas incarner les valeurs pour lesquelles l’IPFPC se bat. Ce sont des signes troublants, lorsqu’un employeur affirme qu’il appuie les droits des travailleurs, mais cherche ensuite à les priver de leurs propres employés.
Les 35 membres de l’unité de négociation sont unis dans leur détermination à trouver une solution amiable et ne seront pas dissuadés de parvenir à un règlement équitable. Les membres se réuniront virtuellement cette semaine et détermineront la ligne de conduite à suivre pour répondre à cette attaque de l’employeur.
L’IPFPC est le plus grand syndicat au Canada qui représente les scientifiques et les professionnels employés par le gouvernement fédéral et certains ordres de gouvernement provinciaux et territoriaux. Les 35 membres de la section locale 907 de l’AIM représentent et fournissent des services d’un océan à l’autre pour les quelque 60 000 membres de l’IPFPC.
Les anciens membres du Professional Institute Regional Employee Council (PIREC) ont rejoint l’AIM en novembre 2019.
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Pour plus d’informations
Ralph Martin, représentant de la Grande loge (rmartin@iamaw.org)
Frank Saptel, représentant des communications (fsaptel@iamaw.org)