Arnprior, ON – L’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale ont réussi à contrer la tendance nationale vers l’élimination ou l’appauvrissement des régimes de retraite à prestations déterminées en concluant leur nouvelle convention collective avec Arnprior Aerospace (appartenant anciennement à Boeing Canada).
« Je n’ai que des éloges à formuler pour la fermeté et la solidarité dont ont fait preuve le comité de négociation et les membres de la section locale 1542 de l’AIMTA pour contrer les concessions demandées par cet employeur », explique Bill Shipman, représentant de la Grande loge de l’AIMTA, d’une voix fière mais fatiguée.
« Pressé par Boeing Aircraft, un prédateur cannibalique, cet employeur s’est présenté à la table de négociation avec en main des demandes de concessions outrageuses. Il cherchait à éliminer les régimes à prestations déterminées de l’ensemble des membres, y compris les nouveaux employés, à réduire les salaires de 18 p. cent, à couper dans les heures supplémentaires et les règles de travail et à éliminer deux congés fériés. » En l’absence d’une entente, le dossier a été confié à un médiateur. La deuxième offre de l’employeur ne prévoyait aucun régime à prestations déterminées pour les nouveaux employés et comportait des réductions de salaire générales de 12 p. cent ainsi que de lourdes pénalités en cas de retraite anticipée. Cette deuxième offre fut aussi rejetée. Une majorité écrasante de membres ont plutôt voté en faveur de mesures de grève.
« Nous avions déjà un pied sorti de la pièce en route vers la ligne de piquetage, explique M. Shipman. Ces membres se sont rendu compte de l’impact que la dernière offre aurait eu sur leur collectivité s’ils l’avaient acceptée, et ils ont décidé de ne pas jouer le jeu. »
Il en résulte une nouvelle convention collective de deux ans pour les deux unités de négociation, des travailleurs affectés à la maintenance et à la production ainsi que d’autres effectuant du travail de bureau ou du travail technique. L’employeur a retiré toutes les concessions qu’il demandait, et le régime de retraite à prestations déterminées demeure en place, y compris pour les nouveaux employés. De plus, la nouvelle convention collective prévoit des bonifications de l’indemnité de vie chère (IVC) ainsi que la mise en place d’un nouveau régime de participation aux bénéfices avant impôt.
« De mémoire, c’est la première fois depuis longtemps qu’on réussit à faire reculer un employeur qui demande l’élimination d’un régime de retraite à prestations déterminées, ajoute M. Shipman. Mon espoir maintenant est que nous puissions répéter l’exploit pour tous les membres de l’AIMTA en Amérique du Nord qui jouissent actuellement d’un régime à prestations déterminées. »
Les 400 membres fabriquent des composantes pour l’industrie nord-américaine de l’aéronautique.
« Je n’ai que des éloges à formuler pour la fermeté et la solidarité dont ont fait preuve le comité de négociation et les membres de la section locale 1542 de l’AIMTA pour contrer les concessions demandées par cet employeur », explique Bill Shipman, représentant de la Grande loge de l’AIMTA, d’une voix fière mais fatiguée.
« Pressé par Boeing Aircraft, un prédateur cannibalique, cet employeur s’est présenté à la table de négociation avec en main des demandes de concessions outrageuses. Il cherchait à éliminer les régimes à prestations déterminées de l’ensemble des membres, y compris les nouveaux employés, à réduire les salaires de 18 p. cent, à couper dans les heures supplémentaires et les règles de travail et à éliminer deux congés fériés. » En l’absence d’une entente, le dossier a été confié à un médiateur. La deuxième offre de l’employeur ne prévoyait aucun régime à prestations déterminées pour les nouveaux employés et comportait des réductions de salaire générales de 12 p. cent ainsi que de lourdes pénalités en cas de retraite anticipée. Cette deuxième offre fut aussi rejetée. Une majorité écrasante de membres ont plutôt voté en faveur de mesures de grève.
« Nous avions déjà un pied sorti de la pièce en route vers la ligne de piquetage, explique M. Shipman. Ces membres se sont rendu compte de l’impact que la dernière offre aurait eu sur leur collectivité s’ils l’avaient acceptée, et ils ont décidé de ne pas jouer le jeu. »
Il en résulte une nouvelle convention collective de deux ans pour les deux unités de négociation, des travailleurs affectés à la maintenance et à la production ainsi que d’autres effectuant du travail de bureau ou du travail technique. L’employeur a retiré toutes les concessions qu’il demandait, et le régime de retraite à prestations déterminées demeure en place, y compris pour les nouveaux employés. De plus, la nouvelle convention collective prévoit des bonifications de l’indemnité de vie chère (IVC) ainsi que la mise en place d’un nouveau régime de participation aux bénéfices avant impôt.
« De mémoire, c’est la première fois depuis longtemps qu’on réussit à faire reculer un employeur qui demande l’élimination d’un régime de retraite à prestations déterminées, ajoute M. Shipman. Mon espoir maintenant est que nous puissions répéter l’exploit pour tous les membres de l’AIMTA en Amérique du Nord qui jouissent actuellement d’un régime à prestations déterminées. »
Les 400 membres fabriquent des composantes pour l’industrie nord-américaine de l’aéronautique.