Toronto, ON – Vous rappelez-vous que Stephen Harper s’était engagé à « faire le ménage » à Ottawa?
En embauchant le chef de cabinet adjoint du premier ministre Harper, Derek Vanstone, Air Canada lance un signe plutôt clair que la société n’a plus à cacher les liens étroits qu’elle entretient avec le gouvernement. « Le copinage et la corruption continuent et on dirait que ni l’une ni l’autre des parties ne se soucie de l’image que ça projette au public, affirme Chuck Atkinson, président et directeur général du district 140 de l’AIM.
Le gouvernement conservateur semble vouloir américaniser les relations de travail au Canada. Son ingérence dans le processus de négociation collective et l’abrogation flagrante des droits légaux des travailleurs canadiens de compétence fédérale s’inscrivent dans une tentative systématique et continue d’anéantir les droits des syndiqués au pays. »
Le programme d’extrême-droite du gouvernement Harper devrait sauter aux yeux de tout le monde. Ce gouvernement ne s’intéresse pas à gouverner le pays. Son seul but est d’assurer sa propre prospérité et celle de ses riches supporters.
Malheureusement, grâce à la majorité qu’il détient en chambre, il peut se permettre ce qui devrait être considéré comme un scandale. Cependant, avec le concours d’Air Canada, ça devient une situation « gagnant-gagnant » pour toutes les parties en cause.
Comme rapporté dans plusieurs communiqués de presse, la nomination de M. Vanstone doit être approuvée par le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique. « Malgré les règles régissant les ex-titulaires de charge publique, il fait peu de doute que le commissaire approuvera cette nomination », d’ajouter M. Atkinson.
En embauchant le chef de cabinet adjoint du premier ministre Harper, Derek Vanstone, Air Canada lance un signe plutôt clair que la société n’a plus à cacher les liens étroits qu’elle entretient avec le gouvernement. « Le copinage et la corruption continuent et on dirait que ni l’une ni l’autre des parties ne se soucie de l’image que ça projette au public, affirme Chuck Atkinson, président et directeur général du district 140 de l’AIM.
Le gouvernement conservateur semble vouloir américaniser les relations de travail au Canada. Son ingérence dans le processus de négociation collective et l’abrogation flagrante des droits légaux des travailleurs canadiens de compétence fédérale s’inscrivent dans une tentative systématique et continue d’anéantir les droits des syndiqués au pays. »
Le programme d’extrême-droite du gouvernement Harper devrait sauter aux yeux de tout le monde. Ce gouvernement ne s’intéresse pas à gouverner le pays. Son seul but est d’assurer sa propre prospérité et celle de ses riches supporters.
Malheureusement, grâce à la majorité qu’il détient en chambre, il peut se permettre ce qui devrait être considéré comme un scandale. Cependant, avec le concours d’Air Canada, ça devient une situation « gagnant-gagnant » pour toutes les parties en cause.
Comme rapporté dans plusieurs communiqués de presse, la nomination de M. Vanstone doit être approuvée par le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique. « Malgré les règles régissant les ex-titulaires de charge publique, il fait peu de doute que le commissaire approuvera cette nomination », d’ajouter M. Atkinson.
Une majorité de la population canadienne semble insensible aux conséquences de cette nomination. « Une mentalité grégaire a peut-être fini par s’installer, avance M. Atkinson. Ça ne me concerne pas, ça ne se passe pas dans ma cour. » M. Atkinson considère néanmoins qu’il s’agit d’une autre sonnette d’alarme pour les travailleurs canadiens et leur lance cet avertissement : « Le gouvernement Harper passe le rouleau compresseur sur les travailleurs canadiens. PRÉPAREZ-VOUS, CAR VOTRE TOUR S’EN VIENT! »