Vous rappelez-vous ces travailleurs de Porter qui sont en grève depuis le 10 janvier? Vous rappelez-vous que leur employeur offrait des augmentations de salaire minimes (si ce n’était pas carrément un gel salarial) et ne proposait absolument rien pour rehausser leur sécurité (et, donc, notre sécurité à tous)?
À cette attitude antisyndicale vous pouvez ajouter le fait que Porter figure parmi les employeurs qui recourent au Programme des travailleurs étrangers temporaires (cliquez ICI – en utilisantGoogle Translate). Grâce à quelques courageux employés de RBC, c’est maintenant bien connu que ce programme permet aux employeurs d’importer des travailleurs étrangers au lieu de recruter des résidents canadiens. Surtout, ces travailleurs débarquent au pays et y séjournent au bon gré de l’humeur de leur employeur. Cette situation ouvre inévitablement la porte au bafouillage de leurs droits, dont leur droit d’association.
Peu importe comment vous abordez la question, Porter est un mauvais employeur. Mais il y a pire. Ajoutant l’insulte à l’injure, un des principaux investisseurs dans Porter est le RREMO, le régime de retraite des employés municipaux et scolaires de l’Ontario. Les employés du régime et les syndicats qui les représentent n’exercent aucun contrôle sur le RREMO, qui se fait donc un plaisir d’investir l’argent des syndiqués dans des sociétés antisyndicales comme Porter.
Il ne vous prendra que quelques secondes de votre temps pour envoyer un message de protestation au RREMO pour lui faire savoir ce que vous pensez de ses investissements dans cette ligne aérienne et pour demander que le RREMO exerce des pressions sur Porter pour que cette dernière se comporte raisonnablement et retourne à la table de négociation dans l’intention de conclure une entente raisonnable.
Pour ce faire, il vous suffit de cliquer ICI. Et, s’il-vous-plaît, parlez-en à vos amis et encouragez-les à participer à cette campagne à leur tour. Bien que cette campagne concerne la grève des travailleurs de Porter, il y est aussi question de la façon dont les cotisations de retraite des syndiqués sont investies et de la nécessité que nous gardions la mainmise sur nos propres pensions.