Jeudi 15 janvier 2015
À publier immédiatement
Toronto, ON – L’Association internationale des machinistes (AIM), qui représente 3 000 agents de contrôle de la sécurité aéroportuaire aux aéroports Pearson et Billy Bishop de Toronto, à l’aéroport international de Vancouver ainsi qu’à dix aéroports régionaux en Colombie-Britannique, entreprend des négociations en vue de la signature d’une nouvelle convention collective. Les négociations ont été entamées aujourd’hui entre l’AIM et Garda pour les membres en poste à Toronto. Quant à la région du Pacifique, les négociations débuteront avec G4S plus tard dans le mois.
Bien que les aéroports de la région du Pacifique et ceux de Toronto soient exploités par deux entreprises différentes (G4S et Garda respectivement), plusieurs des enjeux sont les mêmes. « Le gouvernement Harper a floué le public voyageur de plus de 103 millions de dollars l’an dernier, affirme Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM. Cela s’inscrit dans une tendance ayant permis au gouvernement de renflouer ses coffres de plus de 200 millions de dollars depuis 2010. Les montants perçus sur la vente de chaque billet d’avion à des fins de sécurité doivent être dépensés sur des mesures de sécurité. Ces montants ne doivent pas servir à financer d’autres projets chers au gouvernement. »
« Quiconque voyage par avion au pays a déjà eu à composer avec de longues fils d’attente aux points de contrôle, ajoute M. Ritchie. Cela est frustrant pour les passagers, qui ventilent sur le dos des agents de contrôle dont le travail consiste à veiller à leur sécurité. Les usagers du transport aérien n’obtiennent ni les services ni la protection pour lesquels ils paient. Le gouvernement Harper doit en faire plus, pas moins, alors que le terrorisme est à son maximum. »
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Renseignements :
Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM
416 386-1789, poste 6323
Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM
416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765