Mercredi 11 juillet 2018
Pour diffusion immédiate
Washington, DC – « Cette commande nous met en bonne position pour sécuriser les emplois des travailleuses et travailleurs québécois de l’aérospatiale souligne le coordonnateur québécois du Syndicat des Machinistes David Chartrand. Même si la confirmation du changement de nom du programme nous a fait un pincement au cœur, au final l’important c’est que le carnet de commande de cet appareil nous permettent de garder et de créer de bons emplois en aérospatiale au Québec. »
La ligne d’assemblage en Alabama et le fait que Jet Blue soit un transporteur américain, soulèvent quelques questionnements sur la production de cette commande. Cependant, le Québec réalisera assurément une bonne partie du travail sur les appareils de Jet Blue.
« Plusieurs composantes et les cockpits pour l’ensemble des A220 sont réalisés uniquement au Québec avance David Chartrand. La ligne d’assemblage en Alabama est un fait qu’on ne peut pas nier, mais il ne faudrait pas croire non plus que l’usine de Mirabel ne profitera pas d’une croissance du carnet de commandes d’A220. Les gens qui travaillent sur ces appareils sont expérimentés, les infrastructures sont en place, la grappe aérospatiale du Québec est une des meilleurs au monde et c’est aussi ça qu’Airbus est venu chercher en prenant le contrôle du programme C-Séries. Les transporteurs aériens ne veulent pas recevoir leurs avions dans 10 ans. Alors si le carnet de commandes impose une forte cadence de production, c’est certain que l’usine de Mirabel et l’ensemble de la grappe aérospatiale du Québec en profiteront.
Le Vice-président canadien du Syndicat des Machinistes Stan Pickthall a également rappelé la qualité de la main d’œuvre et de la grappe aérospatiale canadienne et l’importance pour le gouvernement de veiller à sa viabilité.
« Ce sont les travailleurs et travailleuses qui font le succès d’un programme comme le A220. Leur compétence et leur savoir-faire leur appartiennent et ils sont des acteurs centraux dans le succès de la grappe aérospatiale au Canada. Pour continuer sur cette voie, ces derniers méritent que le gouvernement canadien mette à leurs dispositions les outils et les ressources nécessaires à maintien de l’industrie», conclut le Vice-Président canadien de l’AIMTA.
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