Toronto, ON – La pelouse de Queen’s Park – où se trouvent les édifices législatifs de l’Ontario – a été la scène de nombreuses manifestations syndicales au fil des ans, mais rares sont les fois où elle a servi de lieu de revendications généralisées pour des conditions de travail décentes et des salaires décents!
Le 1er octobre, des milliers de syndiqués ont bravé les intempéries et ont uni leur voix à celle de militants communautaires provenant de partout en Ontario. Ensemble, ils ont monté l’avenue University, à Toronto, à pied pour revendiquer des conditions de travail décentes. Cette manifestation a donné le coup d’envoi à une semaine de revendication de conditions de travail décentes parrainée par la Fédération du travail de l’Ontario. Cette semaine coïncide avec le premier examen gouvernemental des lois du travail de l’Ontario depuis une génération. « Le moment est venu de faire comprendre à ce gouvernement et à la première ministre Wynne que les travailleuses et travailleurs de l’Ontario s’attendent à de véritables changements, a déclaré le vice-président général canadien de l’AIM, Stan Pickthall. Nous revendiquons des conditions de travail plus sécuritaires, des congés de maladie payés, le droit d’adhérer à un syndicat et un salaire minimum de 15 $ l’heure. Les écarts salariaux entre les sexes et les groupes raciaux doivent être éliminés sans plus tarder, et nous devons forcer ce gouvernement à agir dans ce sens. Cette manifestation ne représente que la première étape et nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas atteint notre objectif. »