Jeudi 7 février 2013
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Toronto, ON – « La décision judiciaire rendue plus tôt cette semaine, ordonnant à Air Canada de maintenir ses centres de réparation et de révision générale au Canada, démontre que nous avions raison depuis le début », affirme avec satisfaction le vice-président général de l’AIM, Dave Ritchie.
Lundi, la Cour supérieure du Québec a accueilli la position du gouvernement du Québec, en l’occurrence qu’Air Canada avait l’obligation de faire effectuer ses travaux d’entretien au Canada. Le gouvernement du Manitoba avait également appuyé cette action en justice.
En vertu de la Loi sur la participation publique au capital d’Air Canada de 1988, le transporteur aérien privatisé devait maintenir des installations d’entretien à Winnipeg, Mississauga et Montréal. Les travailleurs en cause sont représentés par l’AIM.
En 2007, Air Canada a vendu sa division d’entretien lourd à Aveos Performance aéronautique inc. Par la suite, Aveos a reçu considérablement moins de travail d’Air Canada. Par conséquent, la société de révision générale d’aéronefs a demandé la protection de la loi sur les faillites en mars 2012, jetant du coup 2600 travailleurs canadiens sur le pavé. Depuis, Air Canada fait effectuer à l’étranger la quasi-totalité des travaux d’entretien lourd d’aéronefs qu’il confiait jadis à Aveos.
Bien que l’AIM n’ait pas pu s’adresser directement aux tribunaux, le syndicat a demandé aux gouvernements du Québec et du Manitoba d’ester Air Canada en justice dans l’optique d’obtenir une ordonnance enjoignant au transporteur aérien de s’acquitter de ses obligations. « Je tiens à remercier les gouvernements du Québec et du Manitoba d’avoir agi en notre nom. Cette décision représente une victoire pour tous les travailleurs canadiens, ajoute M. Ritchie.
Toutefois, cette décision ne force pas Air Canada à rouvrir sa division d’entretien lourd et à réembaucher tout le monde qui a perdu son emploi. Cependant, elle oblige le transporteur aérien à faire effectuer l’entretien et la révision générale de ses aéronefs à Montréal et à Winnipeg. C’est une bonne nouvelle, car des emplois bien rémunérés seront rapatriés au Canada. »
« Nous sommes déçus de la décision d’Air Canada d’en appeler de cette décision, conclut M. Ritchie. Nous incitons le transporteur à abandonner son appel et à s’acquitter rapidement de ses obligations légales et morales envers ces communautés et le Canada tout entier. J’ai d’ailleurs formulé cette demande par écrit aujourd’hui, dans une lettre adressée à Calin Rovinescu, président et chef de la direction d’Air Canada. »
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Renseignements :
Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM
416 386-1789, poste 6323
Fred Hospes, président et directeur général du district 140 de l’AIM
604 448-0721 ou 778 829-8140
Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM
416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765