La sécurité d’emploi purement et simplement : un gain pour les Machinistes à l’emploi de British Airways!

La sécurité d’emploi purement et simplement : un gain pour les Machinistes à l’emploi de British Airways!

Mercredi 14 juin 2017

À publier immédiatement

 

Toronto, ON – « Les membres et le comité de négociation chez British Aiways avaient longuement réfléchi avant le début des pourparlers et cette ronde de négociations allait porter sur la sécurité d’emploi purement et simplement!, explique Mike Corrado, président général pour le district 140 des transports de l’AIM.

Après avoir été témoin de nombreux roulements de contrats aux aéroports Pearson de Toronto et Dorval de Montréal au cours des dernières années, ce groupe a choisi de négocier l’intégration de dispositions en matière de sécurité d’emploi dans sa convention collective afin de protéger son gagne-pain. Nous avons réussi à négocier une disposition interdisant la sous-traitance, laquelle demeurera en place pendant la durée du contrat de travail », ajoute Corrado.

De plus, l’entente bonifie de beaucoup les indemnités de départ versées aux employés à temps partiel expérimentés. Cela contribuera à accroître la sécurité d’emploi au cours des années à venir. « La convention collective enchâssait déjà de bonnes dispositions en matière d’indemnité pour les membres à temps plein. Maintenant que les employés à temps partiel expérimentés bénéficient de cette protection, il en coûterait très cher à l’employeur s’il décidait de confier une partie de notre travail à des sous-traitants allant de l’avant », explique Corrado.

Voici d’autres points saillants de l’entente :

  • Prime de signature de 1000 $ pour tous les membres de l’unité de négociation
  • Majoration de l’indemnité de bottes de travail à 200 $
  • Maintien des échelons salariaux existants et de la progression des échelles salariales
  • Augmentation de la période d’avis de mise à pied applicable aux membres à temps partiel à 4 semaines

« Cette entente permettra à British Airways de demeurer rentable sans devoir envisager le roulement de ses contrats de travail en service à la clientèle à des sous-traitants qui paient un salaire guère plus élevé que le salaire minimum, soutient Corrado. Aussi, ça nous place en meilleure position pour la prochaine ronde de négociations, car l’écart salarial entre ce que paie British Airways et ce que paient de nombreux tiers fournisseurs de services devrait se rétrécir étant donné que le salaire minimum augmentera en Ontario et, nous l’espérons, au Québec au cours des prochaines années.

Les 41 préposés à la clientèle que nous représentons ainsi que leur comité de négociation ont pris des décisions éclairées, ce qui explique le nombre élevé de membres ayant voté pour la ratification de l’entente. »

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Renseignements :

Mike Corrado, président général pour le district 140 des transports de l’AIM

905 671-3192 ou 416 407-6535

Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM

416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765