Le week-end dernier, la Coalition des syndicalistes latino-américains (LATUC) a vu le jour à son congrès inaugural, tenu dans la vénérable salle d’assemblée des Métallurgistes unis sur la rue Cecil à Toronto, Ontario. Cette coalition a reçu l’appui de plusieurs syndicats, surtout ceux qui comptent des membres issus de communautés latino-américaines.
Du nombre des commanditaires du congrès étaient l’Union internationale des travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce-Canada (TUAC-Canada), les Métallurgistes unis d’Amérique (MUA), le bureau national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), le Syndicat des employés et employées de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO), a Fédération des travailleurs et travailleuses de l’Ontario (OFL), le SCFP Ontario, la Coalition des syndicalistes noirs (CBTU), la section locale 4400 du SCFP, Voces Latina Radio, Worker2Worker et la section locale 2191 du SCFP.
L’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatialoe (AIMTA Canada) a aussi appuyé la LATUC. Y représentaient le syndicat Maria Pozo, présidente de la section locale 901 de l’AIM, et Frank Saptel, représentant national des communications, ayant tous deux participé à la nouvelle organisation dès les premières étapes de sa planification. La consœur Pozo est signataire de la Première déclaration des énoncés de principes de la LATUC.
Du nombre des principales organisations sœurs ayant prêté leur solidarité et leur soutien étaient la Coalition des syndicalistes noirs (CBTU) et l’Alliance des travailleuses et travailleurs canadiens d’origine asiatique (ACLA), qui représentent des travailleurs d’origine africaine et asiatique respectivement.
Maintenant que la LATUC a été créée, les travailleurs latino-américains disposent dorénavant d’une voix efficace au sein du mouvement syndical canadien.