Londres (Royaume-Uni) – L’AIM surveillera de près l’évolution de la privatisation de l’aéroport de Gatwick à Londres après l’annonce de l’achat par le groupe Vinci de France (SGEF.PA) de 50,1 % du deuxième aéroport le plus occupé du Royaume-Uni.
« L’AIM s’est fermement opposée à la privatisation des aéroports du Canada et notre position n’a pas changé », a déclaré le vice-président général canadien de l’AIM. « Nous surveillerons de très près l’évolution de la situation à Gatwick ». Le printemps dernier, une campagne contre la privatisation des aéroports menée par l’AIM a déjoué l’idée du gouvernement Trudeau visant à privatiser 18 des plus grands aéroports du Canada pour générer des revenus d’infrastructure. « Chaque fois que ce problème fait surface dans le monde, nous en prenons note », a ajouté M. Pickthall. « La privatisation des aéroports se traduit invariablement par une réduction des salaires du personnel aéroportuaire et par une augmentation des coûts pour les passagers ».
L’accord, d’une valeur de 3,7 milliards de dollars américains, donne à Vinci, qui exploite déjà 45 aéroports dans 12 pays, l’accès au plus grand marché de l’aviation métropolitaine au monde. Cette entente a été rendue possible par l’incertitude entourant le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne en mars prochain, ce qui a entraîné une baisse du prix d’achat de Gatwick.
L’aéroport, situé à 48 kilomètres au sud de Londres, dessert 228 destinations dans 74 pays et est une des principales bases de British Airways. Cet aéroport exploite la piste la plus fréquentée au monde avec plus de 39 vols par heure et il assure le transport de plus de 46 millions de passagers par année.
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