Ottawa (Ontario) – Moins d’une semaine après que l’AIM ait fait pression pour que des modifications soient apportées au mécanisme de règlement des différends de l’ACSTA, le gouvernement libéral a été fustigé pendant la période de questions à la Chambre des communes, et des changements ont été exigés.
La loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) soumet les agents de contrôle partout au Canada à un mécanisme de règlement des différends inéquitable, arbitraire et contraire aux principes les plus fondamentaux des relations de travail, soit le droit de loger un appel et d’être représentés par leur syndicat. Scott Duval, député du NPD d’Hamilton Mountain, a illustré des mécanismes de règlement des différends inadéquats et il a demandé au gouvernement de les changer.
Le 28 mai, plus de quarante agents de contrôle dans les aéroports représentés par l’AIM ont fait pression sur les parlementaires de tous les partis pour qu’ils modifient la législation. « Les histoires de nos membres ont des conséquences concrètes », a déclaré Rick Singh, président de la section locale 16 en Colombie-Britannique. « L’ACSTA nous désapprouve arbitrairement sans processus d’appel, pour de longues périodes, ce qui se répercute sur nos hypothèques, sur l’éducation de nos enfants et sur notre vie même ». L’aéroport international Pearson de Toronto est le plus grand au Canada. Rajiv Mohan, président de la section locale 2921 de l’AIM et représentant environ 2 500 agents de contrôle avait ceci à dire « Nos membres sont à Ottawa pour obtenir justice en se faisant enfin entendre. Justice retardée est justice niée. Nous ne pouvons plus attendre ».
Derek Ferguson, représentant spécial chargé de l’action politique, explique clairement l’objectif de la visite à Ottawa. « Les représentants de l’AIMTA sont venus à Ottawa pour faire savoir à nos élus que les agents de contrôle, partout au Canada, méritent un mécanisme de règlement des différends équitable, rapide et transparent. Ils méritent qu’on leur accorde le même droit d’appel dont jouissent les autres travailleurs », a déclaré M. Ferguson.
Les nombreux témoignages que l’AIM a entendu de la part des agents de contrôle l’ont obligé à agir rapidement pour faire entendre sa voix aux députés avant les prochaines élections. « Nous savons que nous devons nous faire entendre afin de doter les agents de contrôle du mécanisme de règlement des différends juste et rapide dont ils ont besoin et qu’ils méritent », a expliqué le vice-président général canadien de l’AIM, Stan Pickthall. « C’est ce que la plupart des Canadiens ont. Il est temps que les agents de contrôle l’aient aussi ».
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