Les étudiants de l’École secondaire St-Laurent aux commandes !

Les étudiants de l’École secondaire St-Laurent aux commandes !

St-Laurent (Québec) – Grâce à la contribution financière de Bombardier Aéronautique, de Développement économique St-Laurent et de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA), ainsi que celle de nombreux autres partenaires, les étudiants de l’École secondaire St-Laurent bénéficieront, dès cet automne, du programme parascolaire de formation en aéronautique (PFA) qui sera offert gratuitement pendant toute l’année scolaire.

Quarante-cinq élèves de St-Laurent apprendront bientôt à piloter sur un simulateur de vol et à fabriquer leur propre modèle d’avion pendant les pauses-déjeuner et après les heures de classe. L’objectif consiste à stimuler l’intérêt pour la science et, à la toute fin, pourvoir des postes dans le secteur de l’aérospatiale.

« Réduire le décrochage scolaire et optimiser notre système éducatif est un excellent moyen de bâtir une société plus juste. Si les travailleurs de l’aérospatiale et le Syndicat des machinistes peuvent jouer un rôle, alors pourquoi ne pas le faire », a déclaré le coordonnateur québécois de l’AIMTA, David Chartrand. « Servir la communauté a toujours fait partie des valeurs du Syndicat des machinistes. C’est pourquoi nous souhaitons aider Aviation Connection ».

Les partenaires du PFA ont pour objectif d’investir dans l’avenir des jeunes. Le PFA permet aux étudiants d’acquérir les connaissances STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), nécessaires pour relever les défis de l’économie du 21e siècle, forts de leurs connaissances en science et en technologie numérique. L’AERO LAB dans les écoles : une initiative unique en Amérique du Nord !

L’AERO LAB dans les écoles : une initiative unique en Amérique du Nord !

Le PFA a vu le jour à l’École secondaire Massey-Vanier, à Cowansville, en janvier 2018. Aujourd’hui, cinq écoles québécoises offrent ce programme. Dans ces cinq écoles, l’AERO LAB rejoindra plus de 5 000 élèves tout au long de l’année scolaire. Un des principaux intervenants dans le domaine de l’éducation au Québec, le Conseil scolaire Marguerite-Bourgeoys, composé de 100 institutions regroupant quelque 71 000 étudiants, se démarque par ses initiatives novatrices visant à assurer la réussite de ses élèves. Le CSMB est l’un des conseils scolaires le plus multiethnique de la province avec 63 % de ses étudiants dont le français n’est pas la langue maternelle. Pourtant, le CSMB affiche un taux record de diplomation et de qualifications de   85,9  %. Diane Lamarche-Venne, présidente du CSMB, peut être fière de ces résultats. Le CSMB n’hésite pas à mettre à exécution des stratégies gagnantes pour soutenir ses enseignants et ses étudiants et pour rester sur la bonne voie !

Situé au cœur d’un important secteur aéronautique, l’arrondissement St-Laurent, l’un des principaux pôles industriels du Québec, reconnaît les avantages du programme, notamment dans la promotion de carrières dans le secteur de l’aéronautique auprès des élèves du secondaire.

En bref, le Programme de formation aérospatiale comprend cinq niveaux de cours dispensés sur trois ans. Les étudiants sont appelés à effectuer des transformations mécaniques et structurelles sur des avions virtuels qu’ils ont appris à piloter. Au total, huit stations de simulation sont installées dans l’AERO LAB de l’école. Les élèves de deuxième, troisième et quatrième années développent un intérêt pour la conception et pour la fabrication d’avions en construisant un modèle sans pilote. Ils participent aussi à un concours. L’esprit d’entreprise se développe grâce à la gestion d’un projet de restauration d’aéronef offert par Aviation Connection. Le projet s’étale sur trois ans.

« Nous proposons des activités stimulantes qui s’appuient sur les connaissances acquises dans de nombreux domaines. Appliquer les formules complexes et abstraites que l’on retrouve en sciences et en mathématiques à quelque chose de concret comme piloter ou assembler les pièces d’un avion, rend l’apprentissage plus facile et plus intéressant » explique Camil Dumont, président et fondateur d’Aviation Connection.

Reconnaître les problèmes

  • Pénurie de main-d’œ
  • Faible taux d’inscription dans les écoles techniques – ÉNA, ÉMAM.
  • Dans dix ans, 40 % des effectifs du secteur de l’aéronautique prendront leur retraite.
  • Grave pénurie de pilotes.
  • Faible taux de diplomation chez les garçons du secondaire.

Encourager la poursuite des études universitaires et attirer les jeunes dans l’industrie aérospatiale est l’objectif que s’est fixé l’organisme de bienfaisance Aviation Connection. En reliant l’aéronautique à l’enseignement secondaire, Aviation Connection fournit au système scolaire un outil supplémentaire pour engager les étudiants dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM) et il encourage la rétention des étudiants.

 

-30-