Toronto, ON – L’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale a annoncé aujourd’hui son intention de contester le projet de loi C-33 devant les tribunaux. Le gouvernement conservateur a utilisé ce projet de loi pour refuser aux membres du syndicat des Machinistes leur droit de débrayer contre Air Canada et les forcer à s’engager dans un processus d’arbitrage biaisé.
En conséquence de la décision musclée du gouvernement d’adopter cette loi sur le retour au travail, 8 300 membres des Machinistes travaillant pour Air Canada n’ont pu exercer leur droit de grève légal le 12 mars dernier.
« Empêcher la libre négociation collective et refuser à des travailleurs de compétence fédérale leur droit de grève empoisonnera les relations entre nos membres et Air Canada pour des années à venir, déclare Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIMTA. La liberté d’association est un des droits fondamentaux prévus à la Charte canadienne des droits et libertés. Quels autres droits le gouvernement retirera-t-il aux travailleurs canadiens dans l’avenir si nous baissons les bras maintenant? »
C’est l’éminent avocat de droit constitutionnel Paul Cavalluzzo qui représentera l’AIMTA. Me Cavalluzzo représente également le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes dans une cause similaire.
« Le gouvernement a fait entrave au processus de la libre négociation collective, ajoute M. Ritchie. Le gouvernement a préféré se positionner clairement du côté de l’employeur et déclarer la guerre aux droits des travailleurs. Nous ne pouvons simplement pas lui laisser faire sans broncher. »
L’AIMTA est le plus important syndicat chez Air Canada, représentant plus de 8 300 mécaniciens de maintenance en piste, mécaniciens automobiles, mécaniciens-monteurs, électriciens, inspecteurs, rédacteurs techniques, planificateurs, instructeurs, préposés à l’entretien cabine, préposés au nettoyage d’aéronefs, manutentionnaires de bagages et de fret, agents aux bagages et au fret et agents de masse et centrage.
En conséquence de la décision musclée du gouvernement d’adopter cette loi sur le retour au travail, 8 300 membres des Machinistes travaillant pour Air Canada n’ont pu exercer leur droit de grève légal le 12 mars dernier.
« Empêcher la libre négociation collective et refuser à des travailleurs de compétence fédérale leur droit de grève empoisonnera les relations entre nos membres et Air Canada pour des années à venir, déclare Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIMTA. La liberté d’association est un des droits fondamentaux prévus à la Charte canadienne des droits et libertés. Quels autres droits le gouvernement retirera-t-il aux travailleurs canadiens dans l’avenir si nous baissons les bras maintenant? »
C’est l’éminent avocat de droit constitutionnel Paul Cavalluzzo qui représentera l’AIMTA. Me Cavalluzzo représente également le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes dans une cause similaire.
« Le gouvernement a fait entrave au processus de la libre négociation collective, ajoute M. Ritchie. Le gouvernement a préféré se positionner clairement du côté de l’employeur et déclarer la guerre aux droits des travailleurs. Nous ne pouvons simplement pas lui laisser faire sans broncher. »
L’AIMTA est le plus important syndicat chez Air Canada, représentant plus de 8 300 mécaniciens de maintenance en piste, mécaniciens automobiles, mécaniciens-monteurs, électriciens, inspecteurs, rédacteurs techniques, planificateurs, instructeurs, préposés à l’entretien cabine, préposés au nettoyage d’aéronefs, manutentionnaires de bagages et de fret, agents aux bagages et au fret et agents de masse et centrage.