Jeudi 12 mars 2009
À publier immédiatement
Toronto, ON – « Le Canada doit se doter d’un régime national d’assurance retraite afin de protéger les travailleurs contre la gestion irresponsable des caisses de retraite », affirme Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale. L’AIMTA lance ainsi un message au gouvernement fédéral en réponse à son document de consultation sur les caisses de retraite privées. Des consultations seront menées à l’échelle du pays à compter du vendredi 13 mars 2009 et jusqu’à la mi-avril. La première consultation se tiendra à Ottawa.
Dans sa présentation, l’AIMTA demande au gouvernement fédéral de mettre sur pied un fonds d’assurance, à l’instar de l’Ontario, des États-Unis et de nombreux autres pays, lequel fonds suppléerait les prestations de retraite en cas de faillite du répondant. Elle demande aussi au gouvernement fédéral de modifier les lois sur les pensions pour obliger les employeurs de compétence fédérale solvables à suppléer leur caisse de retraite sous-capitalisée en cas de cessation. Cette obligation s’applique dans presque l’ensemble des autres provinces et territoires du Canada.
De plus, l’AIMTA revendique un certain nombre d’autres modifications législatives visant à accroître la sécurité des pensions, dont l’imposition de restrictions sur l’utilisation des excédents par les employeurs aux fins d’appliquer des exonérations de cotisations.
« Dans l’actuelle conjoncture, beaucoup de travailleurs et de retraités canadiens s’inquiètent de ne plus bénéficier des prestations de retraite négociées au moment où ils en auront besoin, étant donné que les dirigeants ont donné préséance à leurs intérêts sur ceux des pensionnés », explique Ritchie.
Par exemple, Air Canada a bénéficié d’une autorisation spéciale de reporter ses cotisations obligatoires au régime de retraite en 2004, année où le transporteur était sous la protection des créanciers. Dès que cette protection a été levée, la direction d’Air Canada s’est mise à démanteler la ligne aérienne et liquider des actifs et a distribué plus de 2 milliards de dollars aux actionnaires et membres de la direction. Pendant ce temps, la caisse de retraite est demeurée sous-capitalisée.
« Maintenant que la situation financière de la société est précaire et que la caisse de retraite est gravement sous-capitalisée, les employés et les pensionnés d’Air Canada font face à un avenir incertain, poursuit Ritchie. L’organisme de réglementation fédéral aurait dû réagir lorsque les profits ont été rétirés aux dépens des pensions. Les modifications proposées par l’AIMTA contribueraient à protéger les rentes négociées auxquelles les travailleurs ont droit. »
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Toronto, ON – « Le Canada doit se doter d’un régime national d’assurance retraite afin de protéger les travailleurs contre la gestion irresponsable des caisses de retraite », affirme Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale. L’AIMTA lance ainsi un message au gouvernement fédéral en réponse à son document de consultation sur les caisses de retraite privées. Des consultations seront menées à l’échelle du pays à compter du vendredi 13 mars 2009 et jusqu’à la mi-avril. La première consultation se tiendra à Ottawa.
Dans sa présentation, l’AIMTA demande au gouvernement fédéral de mettre sur pied un fonds d’assurance, à l’instar de l’Ontario, des États-Unis et de nombreux autres pays, lequel fonds suppléerait les prestations de retraite en cas de faillite du répondant. Elle demande aussi au gouvernement fédéral de modifier les lois sur les pensions pour obliger les employeurs de compétence fédérale solvables à suppléer leur caisse de retraite sous-capitalisée en cas de cessation. Cette obligation s’applique dans presque l’ensemble des autres provinces et territoires du Canada.
De plus, l’AIMTA revendique un certain nombre d’autres modifications législatives visant à accroître la sécurité des pensions, dont l’imposition de restrictions sur l’utilisation des excédents par les employeurs aux fins d’appliquer des exonérations de cotisations.
« Dans l’actuelle conjoncture, beaucoup de travailleurs et de retraités canadiens s’inquiètent de ne plus bénéficier des prestations de retraite négociées au moment où ils en auront besoin, étant donné que les dirigeants ont donné préséance à leurs intérêts sur ceux des pensionnés », explique Ritchie.
Par exemple, Air Canada a bénéficié d’une autorisation spéciale de reporter ses cotisations obligatoires au régime de retraite en 2004, année où le transporteur était sous la protection des créanciers. Dès que cette protection a été levée, la direction d’Air Canada s’est mise à démanteler la ligne aérienne et liquider des actifs et a distribué plus de 2 milliards de dollars aux actionnaires et membres de la direction. Pendant ce temps, la caisse de retraite est demeurée sous-capitalisée.
« Maintenant que la situation financière de la société est précaire et que la caisse de retraite est gravement sous-capitalisée, les employés et les pensionnés d’Air Canada font face à un avenir incertain, poursuit Ritchie. L’organisme de réglementation fédéral aurait dû réagir lorsque les profits ont été rétirés aux dépens des pensions. Les modifications proposées par l’AIMTA contribueraient à protéger les rentes négociées auxquelles les travailleurs ont droit. »