Montréal (Québec) – Les négociations entourant la prochaine convention collective chez Bombardier ont débuté cette semaine. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles promettent d’être difficiles.
« Les 2 500 mises à pied annoncées récemment par Bombardier sont notre point de départ et cela ne facilite pas les choses », a déclaré Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM. « Nous ne savons toujours pas combien de nos membres seront touchés par ces licenciements ».
« L’avenir des appareils de type Bombardier CRJ nous préoccupe, car il est directement lié aux mises à pied », a expliqué David Chartrand, coordonnateur de l’AIM Québec. « La société nous a affirmé qu’il existe sur le marché mondial une demande pour 3 000 de ces appareils. Mais, ce n’est pas ce que nous font croire les licenciements. Il faut clarifier la situation. Nous devons rassurer nos membres quant à leur avenir ».
« Les problèmes de sous-traitance et de l’externalisation de notre travail à des pays émergents sont une autre source de préoccupation majeure », a déclaré l’agent d’affaire de la loge 11 de l’AIM, Eric Rancourt, porte-parole de ces pourparlers. « Nous recherchons un engagement de la part de l’employeur sur la valeur de l’excellence des compétences et de l’expérience de notre main-d’œuvre qualifiée ».
Les fonds de pension et la sécurité d’emploi sont d’autres domaines de préoccupation pour l’AIM.
« Mon bureau sera vivement intéressé par ces négociations, tant pour le bénéfice de nos membres que pour le développement croissant des installations de Bombardier afin de nous rendre jusqu’aux cent prochaines années », a déclaré M. Pickthall.
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