Si vous avez suivi les négociations concernant l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), les derniers développements pourraient vous surprendre. La semaine dernière, le Premier ministre Trudeau déclarait que les trois pays étaient sur le point de s’entendre. Et, cette semaine, les négociations ont été interrompues à cause des États-Unis.
Le Président américain Trump a décidé de jouer une carte à laquelle personne ne s’attendait. Il a lancé une enquête sur les importations de voitures pour voir si elles constituent une menace à la sécurité nationale. Le Canada est directement ciblé car il importe beaucoup de voitures et de pièces automobiles aux États-Unis. Si ces derniers décident que c’est le cas, le Président Trump pourrait imposer un droit supplémentaire de 25 % sur chaque importation, ce qui nuirait à ce secteur, tant au Canada qu’aux États-Unis.
Selon le Président Trump, le Canada et le Mexique ont été « gâtés » et ils se montrent « difficiles ». Notre ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, s’oppose à ce dernier levier de négociation qui, selon elle, est tout simplement « absurde ».
Malgré tout, certains au sud de la frontière sont plus optimistes que d’autres, affirmant que les dates butoirs ont tendance à accélérer le processus de négociation. Nous verrons bien.
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