Toronto, ON – En tant que nouvelle directrice de la recherche canadienne de l’Association internationale des machinistes (AIM), Ivana Saula, n’a pas eu le temps de reprendre son souffle. Elle est officiellement entrée dans ses nouvelles fonctions le 1er septembre 2018 et elle a été affectée dès le départ à deux missions successives : le Symposium canadien sur l’action politique et la Conférence sur l’aérospatiale de l’AIM de 2018. « Je n’ai pas fini de tout absorber ce que j’ai appris, mais je suis impressionnée de voir à quel point ce syndicat est fort et militant », explique-t-elle après ses deux premières semaines de travail. « Ces membres ont leur syndicat de tatoué sur le cœur plus que les membres de n’importe quel autre syndicat que j’ai croisés dans ma vie. »
« Ce fut un bon endoctrinement pour elle et je pense qu’elle s’en est très bien tirée », déclare Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM.
« C’est beaucoup d’information à absorber dès le départ, mais tout le monde a été très accueillant, Je ne me suis jamais sentie exclue, tout le monde a partagé de l’information librement et de bon gré, alors cela a été facile d’établir des liens », poursuit Mme Saula. « Cela m’a permis de réduire la courbe d’apprentissage à laquelle je suis confrontée de trois ou quatre mois. L’information que j’ai obtenue n’en était pas une de seconde main et j’ai pu voir comment les choses se passent par moi-même. Je n’avais jamais été à l’intérieur d’une usine avant de visiter les installations de Lockheed Martin à Fort Worth, ce qui a été important puisque cela m’a donné une idée de la façon dont nos membres travaillent, des pressions qu’ils vivent et de la fierté qu’ils ont à l’égard de leur travail. »
Ivana Saula apporte avec elle une vaste expérience de l’élaboration de programmes de recherche et de formation dans son nouveau rôle. Elle nous provient de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada où elle a démarré le programme de formation à l’intention des délégués syndicaux et des membres. Elle a fait ses premières armes au sein du Syndicat des infirmiers et infirmières du Manitoba, où elle a dirigé un projet qui a servi de base à une campagne de lobbying fructueuse qui a mené à des modifications législatives et à l’inclusion de la profession des soins infirmiers en vertu de lois présomptives concernant le trouble de stress post-traumatique. Ce projet a marqué un jalon important dans les contextes législatifs et politiques, autant sur la scène nationale que sur la scène internationale. Ivana possède également de l’expérience dans les études examinant les marchés du travail, elle qui a acquis de l’expérience en recherche dans le cadre d’une étude provinciale du travail précaire et de pauvreté.
Elle comprend l’importance de formuler les problèmes d’une façon qui défend non seulement les intérêts des membres de l’AIM, mais aussi ceux du mouvement syndical dans l’ensemble. « L’intérêt des membres est primordial dans la recherche que je produis, tout tourne autour d’eux », indique-t-elle. « Je veux qu’ils soient fiers de ce que je fais. Je suis heureuse d’avoir l’occasion d’appliquer mes connaissances et mon expérience au service de nos membres et de cette grande organisation. »
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