Le programme de formation Deuxième carrière de l’Ontario est menacé, tandis que les programmes fédéraux de formation en vertu de l’a.-e. ne répondent pas aux attentes
Toronto, ON – Des syndicats des secteurs public et privé – dont l’AIMTA – ainsi que des sans-emploi exhortent les gouvernements provincial et fédéral de tenir leur promesse et de veiller à ce que les travailleurs qui se sont fait promettre de la formation l’obtiennent.
« En règle générale, un nombre trop élevé de travailleurs occupent des postes peu spécialisés et mal payés, explique le représentant des services éducatifs de l’AIMTA, Gord Falconer. Nos gouvernements ont promis de venir en aide à ces travailleurs lorsqu’ils ont perdu leur emploi en leur offrant la possibilité de se perfectionner, mais ils ont depuis changé leurs plans! »
Des chômeurs risquent de se voir refuser l’accès à un programme provincial mis sur pied pour offrir aux chômeurs de la formation en vue d’une deuxième carrière. En vertu du programme, les travailleurs sont admissibles à un montant pouvant atteindre 28 000 $ sur deux ans afin de suivre une formation à temps plein. Toutefois, selon la Fédération du travail de l’Ontario, une hausse marquée du nombre d’inscriptions à ce programme met l’accès présent et futur au programme provincial en péril, alors que les critères d’admissibilité très rigoureux des projets-pilotes du gouvernement fédéral rendent ces programmes inaccessibles à une majorité de travailleurs.
Selon la FTO, des dizaines de sans-emploi ayant réorganisé leur vie et entrepris des démarches pour obtenir le perfectionnement dont ils avaient besoin doivent maintenant attendre et risquent même de se voir refuser l’accès au programme, même s’ils respectent tous les critères d’admissibilité actuellement en vigueur.
Le programme Deuxième carrière du gouvernement de l’Ontario a été lancé en juin 2008, dans le but d’aider des travailleurs ayant perdu leur emploi avant le début de la récession mondiale. Au cours de la période de cinq ans menant à octobre 2008, le Canada avait déjà perdu quelque 400 000 emplois dans les secteurs manufacturier et forestier. Depuis que la crise mondiale a frappé, le Canada a perdu 400 000 emplois de plus – en seulement quatre mois.
Entre-temps, les programmes-pilotes du gouvernement fédéral, qui prolongent les prestations de recyclage des travailleurs de longue date, ne sont offerts qu’aux travailleurs en ayant fait la demande entre le 25 janvier 2009 et le 30 mai 2010, ce qui ferme à porte à des milliers de travailleurs qui doivent se recycler, mais qui ont eu le malheur d’être licenciés avant le 25 janvier 2009. En conséquence, le programme fédéral ne vient en aide qu’à une fraction de ceux qui sont dans le besoin. Les travailleurs de l’Ontario exigent que les gouvernements provincial et fédéral tiennent leurs promesses.
Le ministre des Finances de l’Ontario, Dwight Duncan, doit débloquer des fonds suffisants pour assurer que :
• l’inscription de tous les travailleurs ayant déjà fait une demande au programme Deuxième carrière est traitée selon les critères d’admissibilité actuellement en vigueur;
• le financement prévoit un soutien du revenu adéquat, équivalant minimalement aux prestations versées par le régime d’assurance-emploi;
• les niveaux de dotation de personnel sont augmentés immédiatement pour accélérer le traitement des demandes.
Le gouvernement fédéral doit agir immédiatement pour :
• augmenter le nombre de travailleurs admissibles à toucher des prestations d’assurance-emploi durant leur perfectionnement professionnel;
• assouplir les critères d’admissibilité à ses projets-pilotes, soit l’Initiative d’investissement des indemnités de départ pour la formation (IIIDF) et l’Initiative de prolongement de l’assurance emploi et d’encouragement à la formation (IPAEEF);
• bonifier les paiements de transfert déjà promis aux provinces en vertu de l’entente relative au marché du travail conclue avec chaque province.
Toronto, ON – Des syndicats des secteurs public et privé – dont l’AIMTA – ainsi que des sans-emploi exhortent les gouvernements provincial et fédéral de tenir leur promesse et de veiller à ce que les travailleurs qui se sont fait promettre de la formation l’obtiennent.
« En règle générale, un nombre trop élevé de travailleurs occupent des postes peu spécialisés et mal payés, explique le représentant des services éducatifs de l’AIMTA, Gord Falconer. Nos gouvernements ont promis de venir en aide à ces travailleurs lorsqu’ils ont perdu leur emploi en leur offrant la possibilité de se perfectionner, mais ils ont depuis changé leurs plans! »
Des chômeurs risquent de se voir refuser l’accès à un programme provincial mis sur pied pour offrir aux chômeurs de la formation en vue d’une deuxième carrière. En vertu du programme, les travailleurs sont admissibles à un montant pouvant atteindre 28 000 $ sur deux ans afin de suivre une formation à temps plein. Toutefois, selon la Fédération du travail de l’Ontario, une hausse marquée du nombre d’inscriptions à ce programme met l’accès présent et futur au programme provincial en péril, alors que les critères d’admissibilité très rigoureux des projets-pilotes du gouvernement fédéral rendent ces programmes inaccessibles à une majorité de travailleurs.
Selon la FTO, des dizaines de sans-emploi ayant réorganisé leur vie et entrepris des démarches pour obtenir le perfectionnement dont ils avaient besoin doivent maintenant attendre et risquent même de se voir refuser l’accès au programme, même s’ils respectent tous les critères d’admissibilité actuellement en vigueur.
Le programme Deuxième carrière du gouvernement de l’Ontario a été lancé en juin 2008, dans le but d’aider des travailleurs ayant perdu leur emploi avant le début de la récession mondiale. Au cours de la période de cinq ans menant à octobre 2008, le Canada avait déjà perdu quelque 400 000 emplois dans les secteurs manufacturier et forestier. Depuis que la crise mondiale a frappé, le Canada a perdu 400 000 emplois de plus – en seulement quatre mois.
Entre-temps, les programmes-pilotes du gouvernement fédéral, qui prolongent les prestations de recyclage des travailleurs de longue date, ne sont offerts qu’aux travailleurs en ayant fait la demande entre le 25 janvier 2009 et le 30 mai 2010, ce qui ferme à porte à des milliers de travailleurs qui doivent se recycler, mais qui ont eu le malheur d’être licenciés avant le 25 janvier 2009. En conséquence, le programme fédéral ne vient en aide qu’à une fraction de ceux qui sont dans le besoin. Les travailleurs de l’Ontario exigent que les gouvernements provincial et fédéral tiennent leurs promesses.
Le ministre des Finances de l’Ontario, Dwight Duncan, doit débloquer des fonds suffisants pour assurer que :
• l’inscription de tous les travailleurs ayant déjà fait une demande au programme Deuxième carrière est traitée selon les critères d’admissibilité actuellement en vigueur;
• le financement prévoit un soutien du revenu adéquat, équivalant minimalement aux prestations versées par le régime d’assurance-emploi;
• les niveaux de dotation de personnel sont augmentés immédiatement pour accélérer le traitement des demandes.
Le gouvernement fédéral doit agir immédiatement pour :
• augmenter le nombre de travailleurs admissibles à toucher des prestations d’assurance-emploi durant leur perfectionnement professionnel;
• assouplir les critères d’admissibilité à ses projets-pilotes, soit l’Initiative d’investissement des indemnités de départ pour la formation (IIIDF) et l’Initiative de prolongement de l’assurance emploi et d’encouragement à la formation (IPAEEF);
• bonifier les paiements de transfert déjà promis aux provinces en vertu de l’entente relative au marché du travail conclue avec chaque province.