La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a clôturé son 34e Congrès en réaffirmant sa détermination à défendre les droits des travailleuses et travailleurs face aux attaques répétées du gouvernement.
Au cours du Congrès, Magali Picard a été réélue pour un deuxième mandat à la présidence de la FTQ, tandis que David Chartrand, a été réélu comme vice-président de la FTQ représentant le syndicat de l’IAM, témoignant de la confiance renouvelée des membres envers leur leadership.
Tout au long de la semaine, les délégués ont débattu et adopté plusieurs dizaines de résolutions portant sur des enjeux importants : la crise du logement, l’avenir des emplois, la situation dans le secteur de la construction, les changements climatiques, le transport collectif, la santé et la sécurité au travail, ainsi que les droits des femmes. Le Congrès a également adopté une résolution d’urgence dénonçant les attaques antisyndicales du gouvernement de François Legault, qualifiées de dangereuses pour l’ensemble du mouvement ouvrier.
À l’heure du midi, les délégués se sont déplacés vers l’Assemblée nationale afin de dénoncer les politiques d’austérité affectant les services publics, notamment en santé et en éducation, ainsi que les attaques envers les syndicats et les travailleuses et travailleurs. Cette mobilisation a été un moment fort de solidarité et de visibilité pour l’ensemble du mouvement.
Dans leur déclaration commune, citée du communiqué de la FTQ, les leaders syndicaux ont été sans équivoque :
“Les syndicats appartiennent à leurs membres. Ce gouvernement plonge volontairement le Québec dans le chaos social. Au lieu de s’attaquer aux véritables problèmes vécus par la population québécoise, on désigne des boucs émissaires pour détourner le regard du bilan désastreux de la CAQ. Un gouvernement qui va marquer l’histoire comme étant un des pires gouvernements que le Québec ait connus.”
Avec plus de 600 000 membres, la FTQ demeure la plus grande centrale syndicale au Québec et réaffirme, après ce 34e Congrès, sa volonté ferme de défendre les droits de toutes les travailleuses et tous les travailleurs du Québec.


