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Toronto, ON – La récente annonce par Air Canada/AVEOS concernant la mise à pied de plus de 1000 techniciens d’entretien d’aéronefs est la plus récente indication que le Canada risque de perdre sa place dans cette industrie mondiale en plein essor.
« Si nous n’intervenons pas immédiatement, ces emplois et cette industrie ne reviendront pas », déclare Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIMTA. L’AIMTA réclame une réponse immédiate à la crise.
« Air Canada n’a pas voulu se porter responsable de l’administration de mesures comme le programme de partage du travail de l’a.-e., visant à atténuer les dommages en cette période de chômage élevé, affirme Chuck Atkinson, président-directeur général pour le district 140 de l’AIMTA. Aussi, nous devons mieux soutenir les programmes de formation et de recyclage pour venir en aide aux travailleurs et aux collectivités touchés. »
« Malgré que la loi sur la privatisation d’Air Canada du gouvernement Mulroney obligeait Air Canada de maintenir des bases d’entretien à Mississauga, Winnipeg et Montréal, cette obligation ne semble avoir aucun effet appréciable sur l’intention de la compagnie d’exporter progressivement une bonne partie de ses travaux d’entretien lourd, faisant fi des risques inhérents à une réglementation moins contraignante et des normes moins rigoureuses », explique M. Atkinson.
« Le Canada est en train de perdre une industrie mondiale concurrentielle dont le potentiel de croissance est considérable. Cette industrie pourrait fournir un nombre croissant d’emplois de haute technologie bien rémunérés aux jeunes Canadiens, ajoute M. Ritchie. Le Canada doit se doter d’une stratégie industrielle pour maintenir et renforcer les capacités de ce secteur. Il faut commencer par obliger que les aéronefs commerciaux enregistrés au Canada soient entretenus au Canada dans la mesure du possible et soutenir les investissements visant à moderniser l’équipement. »
L’AIMTA exhorte nos gouvernements à relever ce défi.
Représentant plus de 11 000 travailleurs, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale est le plus important syndicat négociant avec Air Canada.
Toronto, ON – La récente annonce par Air Canada/AVEOS concernant la mise à pied de plus de 1000 techniciens d’entretien d’aéronefs est la plus récente indication que le Canada risque de perdre sa place dans cette industrie mondiale en plein essor.
« Si nous n’intervenons pas immédiatement, ces emplois et cette industrie ne reviendront pas », déclare Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIMTA. L’AIMTA réclame une réponse immédiate à la crise.
« Air Canada n’a pas voulu se porter responsable de l’administration de mesures comme le programme de partage du travail de l’a.-e., visant à atténuer les dommages en cette période de chômage élevé, affirme Chuck Atkinson, président-directeur général pour le district 140 de l’AIMTA. Aussi, nous devons mieux soutenir les programmes de formation et de recyclage pour venir en aide aux travailleurs et aux collectivités touchés. »
« Malgré que la loi sur la privatisation d’Air Canada du gouvernement Mulroney obligeait Air Canada de maintenir des bases d’entretien à Mississauga, Winnipeg et Montréal, cette obligation ne semble avoir aucun effet appréciable sur l’intention de la compagnie d’exporter progressivement une bonne partie de ses travaux d’entretien lourd, faisant fi des risques inhérents à une réglementation moins contraignante et des normes moins rigoureuses », explique M. Atkinson.
« Le Canada est en train de perdre une industrie mondiale concurrentielle dont le potentiel de croissance est considérable. Cette industrie pourrait fournir un nombre croissant d’emplois de haute technologie bien rémunérés aux jeunes Canadiens, ajoute M. Ritchie. Le Canada doit se doter d’une stratégie industrielle pour maintenir et renforcer les capacités de ce secteur. Il faut commencer par obliger que les aéronefs commerciaux enregistrés au Canada soient entretenus au Canada dans la mesure du possible et soutenir les investissements visant à moderniser l’équipement. »
L’AIMTA exhorte nos gouvernements à relever ce défi.
Représentant plus de 11 000 travailleurs, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale est le plus important syndicat négociant avec Air Canada.