Achat et entretient des F-35 : L’AIMTA demande des garanties de retombées.

Achat et entretient des F-35 : L’AIMTA demande des garanties de retombées.

Communiqué de presse                                                        
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Achat et entretient des F-35 : L’AIMTA demande des garanties de retombées.

Montréal, jeudi 2 novembre 2023 – L’étude publiée aujourd’hui par le directeur parlementaire du Budget, Yves Giroux estime les coûts d’acquisition et d’entretient des 88 avions de chasse F-35 que compte acquérir le Canada à 74 milliards de dollars sur une période de 45 ans. L’AIMTA demande au gouvernement fédéral de s’engager à ce que ces coûts servent avant tout à sécuriser des emplois ainsi qu’à maintenir et développer notre expertise en matière d’entretient et de réparation dans le domaine de la défense aérienne.

« Nous avons des travailleuses et des travailleurs chez L3-Harris à Mirabel qui ne demande pas mieux que de travailler sur le prochain avion de chasse de l’Aviation royale canadienne et qui on le savoir-faire pour y arriver », affirme le Vice-président canadien de l’AIMTA David Chartrand.

Les travailleuses et les travailleurs, d’L-3 Harris à Mirabel réalisent actuellement l’entretient lourd des CF-18 de l’ARC.

« Chez L3-Harris à Mirabel, nous avons des femmes et des hommes qui font des miracles pour que les CF-18 soient toujours en état de marche, souligne M Chartrand. Lorsque les derniers CF-18 seront mis hors service en 2032, des membres de notre syndicat auront travaillé pendant 46 ans sur ces appareils, soit 30 ans de plus que prévu lors de l’acquisition des premiers avions. Après autant d’années à développer notre expertise dans le domaine, la moindre des choses serait de vois le gouvernement fédéral faire en sorte que ça se poursuivre avec le F-35. »

L’importance des contrats militaires pour notre écosystème aérospatial

Les retombées des contrats militaires sont essentielles pour garantir le dynamisme et la stabilité de l’industrie aérospatiale canadienne. Cela dit, le manque de transparence et de rigueur du gouvernement dans l’application de son processus d’approvisionnements en matière de défense aérienne fait en sorte que cette dernière rate des occasions de soutenir son industrie aérospatiale.

« Tous les pays du monde qui ont un écosystème aérospatial sur leur territoire se servent de leur contrat militaire pour l’aider dans son développement, souligne David Chartrand. Les retombées des contrats militaires ont un effet multiplicateur sur le plan économique et technologique et cet effet on gagne tous à le provoquer chez nous, avec des entreprises qui sont actives et qui développent des projets ici et non ailleurs. Que ce soit pour le contrat de remplacement des CF-18 ou celui du remplacement des CP-140 Aurora, la logique est la même : le gouvernement Trudeau doit faire respecter les intérêts de notre industrie et par le fait même, ceux des travailleuses et des travailleurs. »

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Le Syndicat des Machinistes (AIMTA) est le plus important syndicat au monde en aérospatiale avec plus 184 000 membres répartis sur 1 000 conventions collectives. Actif au sein de l’industrie aérospatiale québécoise depuis 1940, l’AIMTA représente aujourd’hui plus de 60% des travailleurs et des travailleuses syndiquées du secteur. Nous retrouvons entre autres des membres des Machinistes chez Bombardier, Airbus, Stelia, Rolls-Royce, Héroux-Devtek, Tekalia, L3-Harris, AJ-Walter, Air Canada, Air Transat.

Pour informations :
Guillaume Valois, responsable des relations publiques et de la recherche
514-966-0915
g.valois@aimta712.org