Toronto, ON – Le gouvernement de l’Ontario a décidé de confier la qualité des services de transfert de patients au plus bas soumissionnaire dans le système de courtiers!
« Le système utilisé aujourd’hui comporte de graves lacunes et il est sur le point de s’effondrer, explique Ralph Martin, agent d’affaires pour le district 78 de l’AIMTA. « L’ombudsman de l’Ontario et le gouvernement libéral ont identifié de graves préoccupations touchant la sécurité publique au sein de l’industrie, mais ils n’ont toujours pas réalisé leur promesse de réglementer cette dernière. »
« Aucune norme ne régit cette industrie, ajoute M. Martin. Rien ne régit la formation offerte aux opérateurs ou aux préposés, les hôpitaux ne fournissent pas toujours aux préposés les précautions à prendre à l’endroit des patients transportés et aucune norme ne s’applique aux véhicules. Un opérateur peut conduire pratiquement n’importe quoi, d’une mini-fourgonnette à une familiale. »
Les hôpitaux puisent dans leur budget d’exploitation pour payer les services de transfert de patients non ambulatoires. Ils sont donc contraints de choisir le plus bas soumissionnaire. « Cela ouvre la porte toute grande à des conflits d’intérêts, dénonce M. Martin. Certaines des entreprises spécialisées en approvisionnement sont la propriété d’hôpitaux et certains des employés des hôpitaux sont également employés par les entreprises d’approvisionnement. Alors, vous voyez bien où cela peut mener. »
Ce qui complique davantage la situation est le système de courtage qui s’est développé. À l’instar de l’industrie du taxi à Toronto, une entreprise loue ses véhicules à un courtier qui en assume alors les frais d’exploitation, incluant les salaires du chauffeur et du préposé. « Donc, tout comme le chauffeur de taxi, le coutier doit répondre à entre 8 et 10 appels par jour pour rentabiliser son véhicule, affirme M. Martin. Ainsi, certains opérateurs travaillent des journées de 14 à 16 heures alors que nos lois leur interdisent de travailler autant d’heures. Il faut donc se demander si on met la sécurité des patients en péril simplement pour permettre aux courtiers de gagner leur vie. C’est une formule qui est sûre de mener à l’échec. »
En raison du processus du plus bas soumissionnaire en place en Ontario, trois des plus importants fournisseurs de services de transfert de patients ont déclaré faillite ou demandé la protection contre leurs créanciers au cours des 15 derniers mois. « En sa qualité de représentant de plus de 500 travailleurs œuvrant dans l’industrie du transfert de patients, l’AIMTA demande à la province de donner suite à sa promesse de réglementer l’industrie », de conclure M. Martin.
« Le système utilisé aujourd’hui comporte de graves lacunes et il est sur le point de s’effondrer, explique Ralph Martin, agent d’affaires pour le district 78 de l’AIMTA. « L’ombudsman de l’Ontario et le gouvernement libéral ont identifié de graves préoccupations touchant la sécurité publique au sein de l’industrie, mais ils n’ont toujours pas réalisé leur promesse de réglementer cette dernière. »
« Aucune norme ne régit cette industrie, ajoute M. Martin. Rien ne régit la formation offerte aux opérateurs ou aux préposés, les hôpitaux ne fournissent pas toujours aux préposés les précautions à prendre à l’endroit des patients transportés et aucune norme ne s’applique aux véhicules. Un opérateur peut conduire pratiquement n’importe quoi, d’une mini-fourgonnette à une familiale. »
Les hôpitaux puisent dans leur budget d’exploitation pour payer les services de transfert de patients non ambulatoires. Ils sont donc contraints de choisir le plus bas soumissionnaire. « Cela ouvre la porte toute grande à des conflits d’intérêts, dénonce M. Martin. Certaines des entreprises spécialisées en approvisionnement sont la propriété d’hôpitaux et certains des employés des hôpitaux sont également employés par les entreprises d’approvisionnement. Alors, vous voyez bien où cela peut mener. »
Ce qui complique davantage la situation est le système de courtage qui s’est développé. À l’instar de l’industrie du taxi à Toronto, une entreprise loue ses véhicules à un courtier qui en assume alors les frais d’exploitation, incluant les salaires du chauffeur et du préposé. « Donc, tout comme le chauffeur de taxi, le coutier doit répondre à entre 8 et 10 appels par jour pour rentabiliser son véhicule, affirme M. Martin. Ainsi, certains opérateurs travaillent des journées de 14 à 16 heures alors que nos lois leur interdisent de travailler autant d’heures. Il faut donc se demander si on met la sécurité des patients en péril simplement pour permettre aux courtiers de gagner leur vie. C’est une formule qui est sûre de mener à l’échec. »
En raison du processus du plus bas soumissionnaire en place en Ontario, trois des plus importants fournisseurs de services de transfert de patients ont déclaré faillite ou demandé la protection contre leurs créanciers au cours des 15 derniers mois. « En sa qualité de représentant de plus de 500 travailleurs œuvrant dans l’industrie du transfert de patients, l’AIMTA demande à la province de donner suite à sa promesse de réglementer l’industrie », de conclure M. Martin.