Des amendements au projet de loi C-10 sont demandés pour assurer la survie de l’industrie

Lundi 20 juin 2016

À publier immédiatement

 

Ottawa, ON – Une délégation de l’AIM a comparu devant le Comité sénatorial permanent des transports et des communications aujourd’hui pour proposer des amendements au projet de loi C-10, Loi modifiant la Loi sur la participation publique au capital d’Air Canada. Ces amendements permettraient d’assurer la survie et la croissance de l’industrie de l’entretien, la réparation et la révision (MRO) d’aéronefs. L’AIM demande au Sénat de renvoyer le projet de loi amendé à la Chambre des communes aux fins de réexamen.

Les amendements de l’AIM portent sur les activités d’entretien prévues à l’alinéa (1) d). Aux fins d’exercer ou de faire exercer des activités d’entretien d’aéronefs en Ontario, au Québec et au Manitoba, la Société (Air Canada) doit :

  1. maintenir, au minimum, les niveaux et volumes d’activités d’entretien actuels dans les provinces canadiennes où elle exerce actuellement des activités d’entretien;
  2. contribuer à la création de centres d’excellence au Québec et au Manitoba tout en maintenant les niveaux d’emploi actuels associés à ces activités dans l’ensemble du Canada. Plus précisément, la Société doit contribuer à la création d’un centre d’excellence au Québec, pour assurer l’entretien lourd d’aéronefs pendant un minimum de 20 ans, et créer un minimum de 1 000 emplois sur 15 ans;
  3. contribuer à la création d’un centre d’excellence au Manitoba et créer 150 emplois de concert avec trois de ses fournisseurs et partenaires aéronautiques;
  4. rétablir ses activités d’entretien lourd et de révision générale au Canada en rapatriant les 2 600 travailleurs d’entretien hautement qualifiés qui ont perdu leur emploi à la suite de la faillite et la liquidation d’Aveos. La Société doit avoir rapatrié l’ensemble de ces travailleurs d’ici janvier 2019 au plus tard. 

« Dans sa forme actuelle, le projet de loi menace la survie de l’industrie MRO au Canada, explique Fred Hospes, président et directeur général pour le district 140 des transports de l’AIM. En particulier, ce projet de loi autorise expressément Air Canada à modifier le type ou le volume d’une ou de plusieurs de ces activités dans chacune de ces provinces ainsi que le niveau d’emploi rattaché à ces activités ».

« Les amendements que nous proposons forceraient Air Canada à tenir ses vagues promesses d’emplois futurs en protégeant l’industrie d’aujourd’hui et la création d’emplois de demain, ajoute Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM.

À l’heure actuelle, le libellé du projet de loi est trop vague. Il élimine tout pouvoir d’influence qu’aurait un gouvernement pour tenter de maintenir des emplois ici au Canada. »

La délégation formée de 16 membres de l’AIM compte multiplier ses efforts cette semaine pour obtenir l’appui de membres du Sénat.

L’AIM est le plus important syndicat représentant les travailleurs de l’industrie canadienne du transport aérien et le plus important syndicat chez Air Canada, où l’AIM représente plus de 8 000 travailleurs.

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Renseignements :

Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM

416 386-1789

David Chartrand, coordonnateur de l’AIM au Québec

514 336-3031 ou 514 231-9100

Fred Hospes, président et directeur général pour le district 140 des transports de l’AIM

604 448-0721 ou 778 829-8140

Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM

416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765