Montréal, QC – Si vous prévoyez créer une politique de l’aéronautique pour l’Association internationale des machinistes (AIM) au Canada, il n’existe pas de meilleur point de départ que les installations de Bombardier à Montréal. Au cours de cette première visite d’installations de 2018, le vice-président général (VPG) canadien Stan Pickthall a rencontré les dirigeants de la section locale 712 de l’AIM, du district 11 de l’AIM, le coordonnateur de l’AIM pour le Québec David Chartrand et le coordonnateur du secteur aérospatial de l’AIM Gerald Tremblay, dans le but de commencer à élaborer une politique. « Derrière la nécessité d’une politique de l’aéronautique canadienne se cache bien plus que le différend actuel entre Bombardier et Boeing », déclare M. Pickthall. « Nous sommes intéressés à non seulement protéger les emplois de nos membres ici chez Bombardier, mais aussi dans l’ensemble du secteur de l’aérospatiale à l’échelle du Canada. Une foule de possibilités de syndicalisation existent dans le secteur de l’aérospatiale, surtout dans l’Est du Canada, et nous devons élaborer une approche et réaliser des percées pour notre syndicat là-bas. La syndicalisation fait partie intégrante de la politique que nous formulons. »
« En ajoutant tout le travail effectué dans le domaine de l’aérospatiale au Québec à celui effectué dans le reste du Canada, il devient évident que le gouvernement canadien doit travailler de façon à protéger les emplois de ces travailleurs et travailleuses et à améliorer la coordination de ce secteur », explique le coordonnateur de l’AIM pour le Québec David Chartrand. « Pour y parvenir, nous devons essentiellement prendre toutes les mesures nécessaires pour établir une politique de l’aéronautique pancanadienne. »
- Pickthall a rendu visite aux membres aux installations de Bombardier, de même qu’à celles de la société United Technologies à Montréal. L’an dernier, le VPG canadien de l’AIM avait visité plus de 50 installations représentées par l’AIM.
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