Toronto, On – L’emblématique détaillant de café canadien Tim Hortons est au cœur d’un désastre sur le plan des relations publiques en Ontario. Le 1er janvier, le gouvernement de l’Ontario a augmenté le salaire minimum à 14 $ de l’heure et plusieurs points de vente de la chaîne Tim Hortons, y compris deux appartenant à des héritiers de l’empire du beigne, Ron Joyce Jr et Jeri Lyn Horton-Joyce, ont immédiatement pris des mesures punitives contre leurs employés. Ils ont commencé à éliminer les pauses payées des travailleurs et travailleuses, à réduire l’accès à des assurances médicaments et dentaires de base et à supprimer les indemnités pour l’achat d’uniforme et de breuvages, et ils ont même coupé les heures de travail des employés. La Fédération du travail de l’Ontario (FTO) et ses affiliés ont répondu aujourd’hui en érigeant des lignes de piquetage d’information à l’extérieur de certains points des vente ciblés de Tim Hortons à Toronto.
« C’est scandaleux venant d’une société multinationale incroyablement profitable », déclare Chris Buckley, président de la FTO, avec dégoût. « Le but des nouvelles lois du travail de l’Ontario était d’améliorer les salaires et les conditions de travail des employés – surtout ceux au bas de l’échelle des revenus. »
« De faibles salaires maximisent les profits, un point c’est tout », affirme Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’Association internationale des machinistes (AIM). « Tim Hortons a généré 3 milliards de dollars américains en revenus pour sa société mère, Restaurant Brands International, mais la société refuse de verser un salaire décent à ses travailleurs. C’est tout simplement un exemple frappant de la cupidité des entreprises à son pire. »
Légende : La Fédération du travail de l’Ontario et ses affiliés ont érigé des lignes de piquetage d’information à l’extérieur de certains points des vente ciblés de Tim Hortons un peu partout à Toronto pour protester contre les mesures punitives prises par les emblématiques détaillants de café canadiens contre leurs travailleurs en réponde à une hausse du salaire horaire minimum.