Québec, QC – Au total, 20 Machinistes du Québec figuraient parmi les 108 délégués de la FTQ ayant débarqué sur Québec le mercredi 6 avril pour y faire des pressions. Les délégués ont rencontré plus de 50 élus de l’Assemblée nationale du Québec afin de les convaincre de la nécessité d’augmenter le salaire minimum à 15 $ l’heure, de modifier la Régie des rentes du Québec et d’éliminer les clauses de disparité en vigueur au Québec.
« La campagne de lutte pour 15 $ se poursuit et nous n’atteindrons pas notre objectif à moins de continuer de faire pression sur les politiciens, explique Dave Chartrand, coordonnateur de l’AIM au Québec. Nous avons aussi fait pression sur les députés pour qu’ils modifient la Régie des rentes du Québec. Toutes les autres provinces se sont entendues avec le gouvernement fédéral concernant le Régime de pensions du Canada à l’exception du Québec. Ce sera lourd de conséquences pour les pensionnés du Québec, qui feront les frais d’un important manque à gagner. Nous demandons la parité avec le reste du pays. »
Le système à deux vitesses en place au Québec fait l’objet d’une autre doléance des délégués. « Des conventions collectives enchâssent ce que nous appelons des clauses de disparité, qui établissent des régimes d’avantages sociaux et de pension à deux vitesses, explique Chartrand. En termes simples, nous demandons que cette pratique soit abolie et exigeons que le système à deux vitesses soit carrément éliminé des conventions collectives. Certains de nos membres ont exercé des pressions individuellement, d’autres l’ont fait de concert avec des membres d’autres syndicats. Cependant, nous étions tous sur la même longueur d’ondes et avons lancé un message clair : nous voulons voir des changements. »
Photo : Membres de la délégation de l’AIM à Québec.
