Le 11 avril marque la Journée internationale du rose. C’est une journée au cours de laquelle des collectivités des quatre coins du pays et de partout sur la planète ont l’occasion de s’unir pour célébrer la diversité et sensibiliser les gens en vue d’enrayer l’homophobie, la transphobie et toutes les autres formes d’intimidation.
La Journée internationale du rose a vu le jour en Nouvelle-Écosse après que deux élèves hétérosexuels du secondaire ont été témoins d’intimidation contre un élève homosexuel portant une chemise rose. Les deux élèves hétérosexuels sont intervenus, mais ils ont voulu faire plus pour prévenir l’intimidation homophobe ou transphobe. Ils ont donc décidé d’acheter des chemises roses et, quelques jours plus tard, ont convaincu tout le monde à l’école de s’y présenter vêtu de rose, en guise de solidarité. En conséquence, une école tout entière a mis fin à l’intimidation homophobe et transphobe.
Le message était clair : quiconque peut intimider et quiconque peut être victime d’intimidation, mais, ensemble, nous pouvons enrayer l’intimidation.
Chaque année, le deuxième mercredi du mois d’avril, des millions de personnes portent du rose pour se rappeler que des actions positives peuvent faire une différence. Et le changement commence par les actions individuelles de chacun d’entre nous.
En Colombie-Britannique, en 2012, la journée du rose a été célébrée le 29 février. Cliquez sur ce lien de la British Columbia Teachers’ Federation pour plus d’information.
Nous pouvons aussi appuyer nos membres LGBTQ en soulignant la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie le 17 mai.
Et non seulement dans les milieux scolaires. Nous, du mouvement syndical, avons aussi une obligation envers nos membres, celle de nous assurer que personne n’est laissé pour compte dans notre quête d’égalité et de justice dans les lieux de travail.
Cette année, prenons l’engagement d’enrayer l’intimidation dans nos lieux de travail. Nous devrons travailler ensemble pour lutter efficacement contre l’intimidation des employeurs. Les travailleurs canadiens devront s’unir pour faire avancer le mouvement syndical.