Le mardi 28 mai 2019
Pour diffusion immédiate
Ottawa (Ontario) – Les agents de contrôle dans les aéroports de la Colombie-Britannique et de Toronto se sont réunis à Ottawa pour que soient apportées des modifications à la loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA). Partout au Canada,
les agents de contrôle sont soumis à un mécanisme de règlement des différends inéquitable, arbitraire et contraire aux principes les plus fondamentaux des relations de travail, soit le droit de loger un appel et d’être représentés par leur syndicat.
« Si tous les Canadiens peuvent se prévaloir d’un mécanisme de règlement des différends juste et rapide, je ne vois pas pourquoi les choses doivent être si différentes pour les agents de contrôle canadiens », a déclaré Fred Hospes, président directeur général du district des transports 140 de l’AIM.
« Les histoires de nos membres ont des conséquences concrètes », a déclaré Rick Singh, président de la section locale 16 en Colombie-Britannique. « L’ACSTA nous désapprouve arbitrairement sans processus d’appel, pour de longues périodes, ce qui se répercute sur nos hypothèques, sur l’éducation de nos enfants et sur notre vie même ».
L’aéroport international Pearson de Toronto est le plus grand au Canada. Rajiv Mohan,
président de la section locale 2921 de l’AIM et représentant environ 2 500 agents de contrôle avait ceci à dire « Nos membres sont à Ottawa pour obtenir justice en se faisant enfin entendre.
Justice retardée est justice niée. Nous ne pouvons plus attendre ».
Derek Ferguson, représentant spécial chargé de l’action politique, explique clairement l’objectif de la visite à Ottawa. « Voilà l’action politique, en action! Nos membres sont motivés parce qu’ils pensent être en mesure de changer quelque chose d’inéquitable dans leur vie professionnelle. Ils savent qu’ils sont le changement qu’ils souhaitent », a déclaré M. Ferguson.
Les nombreux témoignages que l’AIM a entendu de la part des agents de contrôle l’ont obligé à agir rapidement pour faire entendre sa voix aux députés avant les prochaines élections.
« Nous savons que nous devons nous faire entendre afin de doter les agents de contrôle du mécanisme de règlement des différends juste et rapide dont ils ont besoin et qu’ils méritent »,
a expliqué le vice-président général canadien de l’AIM, Stan Pickthall. « C’est ce que la plupart des Canadiens ont. Il est temps que les agents de contrôle l’aient aussi ».
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Renseignements:
Bill Trbovich, directeur des communications – AIM Canada
416-386-1789, poste 31/416-735-9765