Toronto, ON – Le Conseil canadien des relations industrielles a indiqué à la société Garda Security Screening Inc. que ses gestionnaires de points de contrôle (GPC) à l’aéroport international Pearson de Toronto ont le droit de se joindre à l’Association internationale des machinistes (AIM).
La décision découle des pratiques déloyales de travail de Garda présentées au Conseil par la section de district 140 des transports de l’AIM le mois dernier. Le Conseil a également ordonné à Garda de réintégrer le président général de la section de district 140 des transports de l’AIM, Barrington Burnett, qui a syndicalisé le groupe de GPC aux aéroports de Toronto. Garda avait mis fin à l’emploi de M. Burnett. Garda a également reçu l’ordre de réintégrer Elie Germeil, Michael John et Christopher Hasan. Ils ont été licenciés pour avoir participé à la campagne de syndicalisation. À la suite du licenciement de M. Burnett, Garda a affiché des avis sur les lieux de travail pour ordonner aux employés de ne pas traiter avec M. Barnett en sa qualité de représentant élu de l’AIM au sein de l’unité de négociation accréditée d’agents de contrôle. Le Conseil a ordonné à Garda de retirer tous ces avis.
Le Conseil a également ordonné à Garda d’afficher les énoncés suivants sur les lieux de travail avec l’avis d’attestation syndicale :
Chaque employé est libre de se joindre au syndicat de son choix et de participer à ses activités licites.
Les employés ont le droit de ne pas être victimes de discrimination ou être pénalisés par un employeur parce qu’ils tentent d’exercer leurs droits en vertu du Code.
Le Conseil a de vastes pouvoirs de redressement pour contrer les infractions au Code s’il constate que des plaintes déposées auprès du Conseil concernant des pratiques déloyales de travail sont fondées.
« C’est une grande victoire pour notre syndicat et pour nos membres à la section locale 2921 », s’est exclamé un Fred Hospes, président-directeur général de la section de district 140 des transports de l’AIM, réjoui. « Barry est le président général de nos agents de contrôle de la sécurité aéroportuaire, il continuera de représenter nos membres et la société refuse de nous dire qui sera notre représentant syndical. Barry faisait son travail et les trois employés qui l’ont aidé exerçaient leurs droits démocratiques en vertu du Code. Nous avons transmis un message clair à Garda, nous ne nous laisserons pas intimider et la décision du Conseil applique ce message. »
L’AIM représente 2 300 agents de contrôle de la sécurité aux aéroports Pearson et Billy Bishop de Toronto.
