Toronto, ON – On cite souvent les paroles de l’ancien premier ministre, le regretté John Diefenbaker, qui disait que les sondages n’étaient valables que pour une seule chose et que les chiens savent ce que c’est! Toutefois, à part quelques exceptions, les sondages d’opinion réalisés tout au long de la période qui a précédé les récentes élections provinciales en Ontario prédisaient un gouvernement progressiste-conservateur majoritaire. Les sondages ont convaincu la première ministre libérale Kathleen Wynne à lancer la serviette la fin de semaine précédant le jour des élections. Les sondages avaient raison.
Le Parti conservateur de Doug Ford a remporté 76 sièges, le NPD en a remporté 40, les Libéraux en place ont perdu le statut de parti officiel, seulement sept de ses candidates ayant été élus, et le Parti vert a écrit une page d’histoire en réussissant à faire élire son tout premier membre depuis le début de son existence.
Les sondages montraient que les électeurs étaient en colère. Les électeurs ne comprenaient pas pourquoi leur facture d’électricité continuait d’augmenter, pourquoi ils ne pouvaient pas se permettre d’acheter une maison, pourquoi les prix de l’essence augmentent sans cesse, pourquoi leur trajet pour se rendre au travail et en revenir est si difficile et, en tenant compte d’à quel point ils travaillent fort pour gagner leur vie, pourquoi il y a autant de choses qu’ils méritent selon eux qui ne sont pas abordables pour eux? À leurs yeux, leur gouvernement ne travaillait pas pour eux. Doug Ford a réagi en promettant un revenu disponible accru au moyen de réductions d’impôt. Le NPD, mené par Andrea Horwath, a réagi en promettant un soutien accru du gouvernement à l’aide d’initiatives d’assurance-médicaments, de garde de jour et de soins dentaires. L’argent parle et les électeurs ont eu le dernier mot!
Prenez ceci en considération : le taux de participation des électeurs en 2018 a été le plus élevé en plus de 20 ans et 60 p. 100 des électeurs s’opposaient au parti vainqueur! « Ce n’est pas le résultat que nous espérions, mais il y a des points positifs malgré tout qui planent sur Queens Park », déclare Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM.
Prenez ceci en considération : le taux de participation des électeurs en 2018 a été le plus élevé en plus de 20 ans et 60 p. 100 des électeurs s’opposaient au parti vainqueur! « Ce n’est pas le résultat que nous espérions, mais il y a des points positifs malgré tout qui planent sur Queens Park », déclare Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM. « Le NPD est dorénavant l’opposition officielle, il a doublé le nombre de siège qu’il occupe à l’assemblée législative et la popularité d’Andrea Horwath n’a jamais été aussi élevée. Je suis extrêmement fier de nos efforts de l’action politique de l’AIM, les membres sont sortis en force pour appuyer les candidats et les candidates néodémocrates. Je veux remercier particulièrement le vice-président de la section locale 2323 de l’AIM, Dan Janssen.
Il a mené une campagne formidable dans la circonscription de Barrie-Springwater-Oro-Medonte, au nord de Toronto. Il a terminé deuxième et a obtenu plus que le double des voix en faveur du NPD par rapport aux élections précédentes. Nos membres sont engagés et cela augure bien pour l’avenir. »
L’option de rechange que représentait le NPD était peut-être un changement trop drastique pour un trop grand nombre d’électeurs. Il semble que l’électorat préférait un changement auquel il est familier, soit l’éternel jeu de bascule entre les Libéraux et les Conservateurs. Donc, qu’est-ce qui nous attend au cours des quatre prochaines années? Le Parti conservateur de l’Ontario a remporté
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