Alors que l’anticipation était élevée, les espoirs ont chuté avec la publication du budget du gouvernement fédéral. Les demandes de travail de longue date ont été partiellement satisfaites, comme l’élargissement des soins dentaires, qui profitera directement à environ neuf millions de Canadiens. Mais, le budget a manqué le point en ce qui concerne les difficultés quotidiennes des travailleurs canadiens, ainsi que la nécessité d’investir dans des services critiques tels que la pharmacare, les soins de longue durée, les soins de santé mentale, les soins de garde d’enfants et l’amélioration de l’AE.
La crise climatique est un problème très grave et le gouvernement s’assure qu’il s’agit d’une priorité absolue. La crise climatique est un problème très grave et le gouvernement s’assure qu’il s’agit d’une priorité absolue. L’AIMTA veillera à ce que la technologie verte ne nuise pas aux emplois de nos membres. « Nos membres travaillent dans des secteurs qui vont bientôt subir des changements, nous travaillons donc en étroite collaboration avec le gouvernement fédéral pour nous assurer qu’il y a une transition en douceur pour les travailleurs pendant la transition » a déclaré David Chartrand, vice-président général canadien.
David Chartrand a poursuivi en disant : « Alors que notre économie subit un changement important, les services sociaux, en particulier l’AE, doivent être équipés pour gérer les pressions de millions de travailleurs qui dépendront du programme à un certain niveau. La pandémie a montré à quel point l’AE est fragile et la nécessité urgente de la réformer. »
Un autre service social qui semble être passé inaperçu est les soins de santé, étant donné l’absence de restrictions quant à l’introduction de soins à but lucratif. L’AIMTA est alarmée que le système de santé soit au bord de l’effondrement et qu’il n’y ait que peu de soutiens dans le budget, et rien du tout pour empêcher l’introduction d’un système privatisé à deux niveaux.
« Nous devons nous rappeler que même si le budget n’a pas produit tout ce que nous voulions, les gains réalisés n’ont été possibles que grâce aux demandes que le NPD et le mouvement syndical ont imposées au gouvernement libéral minoritaire », a déclaré Derek Ferguson, représentant de la Grande Loge pour l’Action politique.
Le comble, c’est que le gouvernement n’a rien fait pour contrer l’incidence de l’inflation sur les travailleurs canadiens. Les travailleurs doivent encore payer pour une crise inflationniste qu’ils n’ont pas provoquée, tandis que leurs salaires sont en retard. Pour s’attaquer à la racine de l’inflation, nous avons besoin d’un régime fiscal juste et nous devons lutter contre les entreprises qui utilisent leur pouvoir de marché pour augmenter les prix et faire des profits. Lorsque les corporations et les riches paient leur juste part, les gouvernements disposent de fonds pour investir dans des programmes sociaux publics sur lesquels les travailleurs canadiens comptent de plus en plus.
Enfin, c’est ça ? Le gouvernement fédéral a pris de bonnes mesures pour les travailleurs, mais ce n’est qu’un discours creux. Les solutions qui permettent de régler des problèmes importants et d’apporter des changements concrets figurent toujours au bas de la liste des priorités.