Toronto, ON – « Toutes les personnes présentes dans cette salle ont raison d’être fières du travail réalisé pour faire modifier les lois du travail de l’Ontario, mais je suis ici pour vous dire que votre travail n’est pas terminé », a déclaré le VPG canadien de l’AIM, Stan Pickthall. S’adressant aux délégués assistant au 56e congrès du Conseil des Machinistes de l’Ontario, Pickthall a affirmé que les modifications apportées à deux lois ontariennes, la Loi sur les normes d’emploi et la Loi sur les relations de travail, prévoyant notamment deux hausses successives du salaire minimum, ne vont pas assez loin. Le salaire minimum passera à 14 $ l’heure le 1er janvier 2018, puis à 15 $ l’heure le 1er janvier 2019. « Pourquoi devons-nous attendre? Pourquoi n’avoir pas décrété un minimum de 15 $ l’heure dès maintenant? », a-t-il demandé.
« Bien que les dispositions du projet de loi 148, Loi de 2017 pour l’équité en milieu de travail et de meilleurs emplois, représentent une amélioration par rapport à l’actuelle situation, le projet de loi ne va pas assez loin, a ajouté Pickthall. Nous devrions avoir l’accréditation par vérification des cartes d’adhésion pour chaque occupation dans cette province et non seulement pour les quelques-unes ayant ouvertement appuyé les libéraux au pouvoir dans le passé. Cette forme d’accréditation faciliterait le travail de recrutement des syndicats dans la province et contribuerait à accroître le taux de syndicalisation, qui ce bénéficierait à l’économie. C’est prouvé. Nous avons perdu l’accréditation par vérification de cartes en Colombie-Britannique et le taux de syndicalisation a baissé. Nous devons donc maintenir les pressions pour l’obtenir ici. C’est absolument essentiel. »