Fort Worth, Texas – Aujourd’hui, les délégués canadiens à la Conférence sur l’aérospatiale de l’AIM de 2018 se sont rassemblés en groupe avant la tenue de la séance plénière mardi matin.
« Nous sommes le plus grand syndicat de l’aérospatiale en Amérique du Nord et au Canada et nous avons l’intention de le demeurer », a expliqué le vice-président général canadien de l’AIM, Stan Pickthall. « Nous sommes à préparer un document énonçant nos recommandations sur le contenu canadien en matière d’achats militaires, sur la sensibilisation des universités et des collèges qui collaborent avec nous pour encourager les étudiants à faire carrière dans l’industrie aérospatiale et sur la garantie d’un niveau de main-d’œuvre nécessaire pour que notre industrie reste un chef de file mondial. Nous remettrons ce document aux gouvernements fédéral et provinciaux afin de voir à ce qu’ils appuient notre industrie et à ce qu’ils comprennent son importance pour le Canada ».
L’an dernier, l’industrie aérospatiale canadienne a dépensé 25 milliards de dollars au Canada. Elle emploie présentement plus de 190 000 personnes.
« L’industrie aérospatiale canadienne aura besoin d’au moins 55 000 nouveaux travailleurs d’ici 2025, rien que pour remplacer ceux qui prendront leur retraite », a expliqué le représentant spécial de l’AIM, Neil Giroux, affecté au secteur de l’aérospatiale canadienne. « À l’heure actuelle, nos établissements d’enseignement ne peuvent pas répondre à cette demande, d’où l’importance de coopérer avec nos collèges et nos universités pour développer davantage de programmes aérospatiaux ».
Au cours des deux prochains jours, 280 délégués des États-Unis et du Canada discuteront des soins de santé, des nouvelles technologies, des récapitulatifs financiers, de l’organisation interne et externe, des premières conventions collectives, des préparatifs de négociation, de la mobilisation et de l’engagement des membres, et des communications.
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