Taxe sur les biens de luxe du federal – 2 000 emplois en péril dans le secteur aérospatial canadien

Taxe sur les biens de luxe du federal - 2 000 emplois en péril dans le secteur aérospatial canadien

Communiqué de
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Taxe sur les biens de luxe du federal – 2 000 emplois en péril dans le secteur aérospatial canadien

Montréal, 8 décembre 2022- La Taxe sur les biens de luxe du gouvernement du Canada menacerait au moins 2 000 emplois directs dans le secteur aérospatial canadien, , selon le professeur au Département de logistique et de gestion des opérations de HEC Montréal, Jacques Roy. L’AIMTA demande au gouvernement fédéral de corriger le tir et de revoir l’application de sa taxe.

« Lorsque nous avons témoigné devant le comité des finances, on avait prévenu le gouvernement que cette taxe allait davantage favoriser les pertes d’emplois et de revenus pour les travailleuses et les travailleurs de l’aérospatiale que l’augmentation de ses recettes fiscales, déplore le vice-président canadien de l’AIMTA David Chartrand. La publication de cette étude nous donne raison. »

Selon l’étude du professeur Roy, les impacts négatifs de la taxe sur les emplois du secteur aérospatial occasionneraient des pertes de salaire de 149 millions de dollars pour le secteur aérospatial. Ces pertes de salaires se traduiraient par des pertes fiscales de 29,9 millions de dollars par an pour le gouvernement canadien alors que les recettes attendues de la taxe sont de 9 millions de dollars par an.

« Nous sommes d’accord avec le fait que nous devons amener les plus riches à faire leur juste part, mais ce n’est pas ce que fait cette taxe. Dans sa forme actuelle, cette taxe fait mal aux travailleuses et aux travailleurs du secteur aérospatial et à notre économie, le gouvernement doit revoir le fonctionnement de sa taxe », conclut David Chartrand.

Mise en contexte

Le gouvernement du Canada a instauré une taxe sur certains biens de luxe (taxe de luxe) sur la vente et l’importation de certains véhicules et aéronefs d’une valeur supérieure à 100 000 $ et de certains navires d’une valeur supérieure à 250 000 $ qui est entrée en vigueur le 1er septembre 2022. En vertu de cette loi, les fabricants d’aéronefs canadiens sont tenus de s’inscrire auprès de l’Agence du revenu du Canada (ARC) en tant que vendeurs enregistrés et de percevoir la taxe de luxe.

Pour télécharger l’étude du professeur Roy https://we.tl/t-xsEGRsZDmP

Le Syndicat des Machinistes (AIMTA) est le plus important syndicat au monde en aérospatiale avec plus 184 000 membres répartis sur 1 000 conventions collectives. Actif au sein de l’industrie aérospatiale québécoise depuis 1940, l’AIMTA représente aujourd’hui 65% des travailleurs et des travailleuses syndiquées du secteur. Nous retrouvons entre autres des membres des Machinistes chez Bombardier, Airbus, Stelia, Rolls-Royce, Héroux-Devtek, Safran Landing, L3-MAS, AJ-Walter, Air Canada, Air Transat.

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Pour informations :
Guillaume Valois, responsable des relations publiques et de la recherche
514-966-0915
g.valois@aimta712.org