(Mirabel, mercredi 1er mai 2024) – Les membres de l’unité Airbus Canada, Section locale 712 de l’AIMTA, se sont prononcés à 77,14 % en faveur de leur nouveau contrat de travail. Près de 81 % des 1300 travailleuses et travailleurs se sont exprimés lors de ce scrutin qui s’est déroulé de 5h à 20h aujourd’hui.
Outre les modifications proposées par le conciliateur de la Direction générale des relations de travail, le nouveau contrat de travail reprend l’essentiel des termes de l’entente de principe présenté le 21 avril dernier.
« Malgré le résultat favorable, cette négociation a généré beaucoup de frustration, il en restera des cicatrices et l’employeur va avoir des choses à réparer dans les prochains mois pour ramener un bon climat de travail » explique Éric Rancourt, porte-parole syndical à la table de négociations et représentant de l’AIMTA Canada pour le Québec. »
« Bien que le contrat ne comprenne aucun recul au niveau salarial, nos membres auraient apprécié plus d’ouverture de l’employeur sur les horaires et la conciliation travail-famille », souligne Christian Bertrand, Président de la section locale 712.
« Maintenant que cette négociation est derrière nous, devons regarder vers le futur et démontrer une nouvelle fois que c’est notre savoir-faire et nos compétences qui font le succès du programme A220 », estime M. Rancourt.
Une fin de négociation difficile
Au lendemain du rejet de l’entente de principe, l’employeur n’avait plus l’intention de reprendre la négociation. Pour sortir de cette impasse et ramener la partie patronale à la table de négociation, les représentants de l’AIMTA ont fait appel au service d’un médiateur/conciliateur le 23 avril dernier. Cette demande a été suivie de deux journées intensives de conciliation dans les bureaux de la Direction générale des relations de travail les 25 et 26 avril. Le conciliateur a par la suite soumis son rapport et ses propositions de règlement aux parties le 29 avril.
« Le fait que l’employeur ait affirmé qu’il déclencherait un lock-out dans l’éventualité d’un rejet des recommandations du conciliateur a laissé un gout amer dans la bouche de plusieurs travailleuses et travailleurs », conclut Éric Rancourt.