Une menace de grève permet d’en arriver à une entente avec Atlas Copco

Lundi 25 avril 2016

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North Bay, ON – La menace lancée par la section locale 2412 de l’AIM de débrayer contre Atlas Copco s’est soldée par la conclusion d’une nouvelle convention collective.

« Ce fut notre ronde de négociations la plus difficile avec cet employeur depuis quelque temps, explique Ralph Martin, représentant de la Grande loge de l’AIM. Il était arrivé à la table avec une liste de lourdes concessions exigées de nos membres. L’employeur demandait un gel salarial sur cinq ans, une réduction de salaire de 4 $ l’heure applicable aux nouveaux employés ainsi que des modifications au libellé du contrat de travail qui auraient résulté en une baisse marquée ou l’élimination des heures supplémentaires payées à taux double. »

M. Martin ajoute que les deux parties avaient commencé à négocier à l’automne 2015, puis demandé l’intervention d’un conciliateur en décembre. « Lorsque nous nous sommes rencontrés à la fin de mars 2016, l’employeur avait réduit sa demande de gel salarial à une période de quatre ans, ajoute-t-il. Nous avons déposé un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation et fixé le moment d’un éventuel débrayage au 18 avril 2016. Lorsque nous nous sommes réunis à nouveau, à peine quelques jours avant le délai de grève, nous avons réussi à convaincre l’employeur d’abandonner ses demandes de concessions et nous sommes rendus sur une convention collective de trois ans assortie d’augmentations de salaire d’environ 2 % par année. Notre équipe de négociateurs a su tenir tête à l’employeur, et l’entente qu’elle a su négocier fut ratifiée par 87 % des membres. »

Les 50 membres en question fabriquent des mèches, des tiges et des tubes pour l’industrie minière.

 

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Renseignements :

Ralph Martin, représentant de la Grande loge de l’AIM

416 225-9003 ou 905 869-6520

Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM

416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765